L’Association des femmes du secteur minier du Burkina Faso (AFEMIB) a animé ce vendredi 11 mai 2018 une conférence de presse pour parler de son projet de plaidoyer en faveur de la prise en compte de la dimension genre dans la gestion du fonds minier de développement local.AnnonciataOumzaoré, chargée de projets de l’AFEMIB était face aux journalistes pour en parler. A ses côtés, IssakaYaméogo, maire de Yalgo et président du Réseau national des communes minières du Burkina Faso.
Pour l’Association des femmes du secteur minier du Burkina Faso (AFEMIB) ; la dimension genre n’est pas suffisamment prise en compte dans la gestion du fonds minier de développement local institué par le Code minier de 2015. L’AFEMIB mène un plaidoyer pour que les choses changent véritablement dans le sens de la prise en compte de la dimension genre.
Cette question de la prise en compte du genre dans le fonds de développement local a constitué le plat de résistance de la conférence de presse animée ce vendredi 11 mai 2018 par l’Association. L’AFEMID estime en effet qu’il y a des risques de voir les femmes mises à l’écart dans la mise en œuvre du fonds.
Aussi mène-t-elle avec le soutien financier du Projet d’appui au développement du secteur minier (PADSEM) un plaidoyer pour la prise en compte de la dimension genre dans les plans communaux et régionaux de développement et, surtout pour le cas présent, l’implication de la femme dans la gouvernance du Fonds minier de développement local.
«30% du fonds aux projets des femmes»
Le plaidoyer conduit par l’AFEMIB vise essentiellement les objectifs suivants :
«Informer et conscientiser l’opinion publique nationale et internationale sur les préoccupations des femmes impliquées dans la gestion du secteur minier, et devant être prises en compte dans le cadre de la mise en œuvre de ce fonds ;
-rechercher l’adhésion des autorités nationales et locales afin qu’elles consacrent 30% du fonds aux projets des femmes ;
-œuvrez à la prise de mesures au niveau local dans le sens de la prise en compte du genre dans la gouvernance du fonds.»
Mariam Déné
Burkina Demain