Le premier ministre Paul Kaba Thiéba a présidé ce 21 mai 2018 une réunion de travail portant sur la revue du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale. Les ministres des secteurs concernés par les projets ont également pris part à la rencontre.
Une équipe de la banque mondiale, conduite par son représentant résidant au Burkina Faso, a été reçue par le premier ministre Paul Kaba et certains membres de son gouvernement.
A la sortie de cette rencontre, c’est la ministre de l’économie Rosine Sori qui a livré aux hommes de médias l’objet de la réunion. L’objectif de cette rencontre, dit-elle était de « faire le point de certains projets appuyés par la Banque mondiale. Il s’agit du secteur de l’eau, de l’énergie, du projet MOAD (Maitrise d’Ouvrage de l’Aéroport de Donssin ndlr) et du projet emploi de jeunes ». Pour la stratège de l’économie burkinabè, « il y a de bonnes nouvelles et ces bonnes nouvelles c’est que la collaboration entre le Burkina Faso et la Banque mondiale est très bonne ».
Cette double satisfaction de Rosine provient du rang du Burkina Faso selon le classement de la Banque mondiale. En effet, le Burkina est classé 1er devant la Côte d’Ivoire, le Togo et le Benin en matière de volume de performance de portefeuille dans la sous-région Ouest africaine. Aussi, le pays se positionne en Afrique parmi « les 5 meilleurs pays en matière de performance des pays appuyés par la Banque mondiale ».
Un classement qui a sans doute rassuré la Banque mondiale au point qu’elle a revu à la hausse son soutien au pays. Ainsi, l’enveloppe d’appui au PNDES de la Banque qui était de 1.5 milliard de dollars est passé à 2.2 milliard de dollar pour le nouveau programme à venir, à confié la ministre de l’économie.
La ministre Sori, a aussi fait savoir que cette rencontre s’inscrivait dans l’objectif d’identifier les problèmes qui pourraient entraver l’exécution desdits projets afin d’en trouver les solutions.
Selon le représentant résident de la Banque mondiale, le partenariat entre le Burkina Faso et la Banque mondiale « se porte à merveille ». « Nous avons revu quelques secteurs prioritaires et nous nous sommes rendus compte que quelques progrès importants ont été réalisés » a-t-il déclaré. Pour lui, avec les nouvelles ressources dont disposent le Burkina « on peut faire davantage et on peut surtout aller plus vite ».
Pour les projets du secteur de l’énergie, ils portent sur les travaux de renforcement et de construction de lignes d’interconnexions, de travaux de transport d’énergie, de renforcement de capacités de la SONABEL etc. Selon le ministre de l’énergie Ismaël Bachir Ouédraogo le coût total des projets du secteur de l’énergie s’élève autour de 300 à 400 millions d’euros.
Joachim Batao
Burkina Demain