Le projet « Voix pour le changement », coordonné par l’Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) et la Coalition nationale des organisations de la société civile pour la promotion des énergies renouvelables (CNPDER) ont présenté le contenu de leur plaidoyer à la presse le 30 mai 2018. Cette rencontre qui s’est déroulée à Koudougou, visait à associer les acteurs de la communication aux actions de plaidoyer de la Coalition.
« L’amélioration de l’accès des ménages aux services d’énergies renouvelables de qualité ». C’est sous ce thème que la Coalition nationale des organisations de la société civile pour la promotion des énergies renouvelables (CNPDER) fonde son plaidoyer auprès des décideurs et des populations. En effet, ce plaidoyer conduit par la Coalition est annexé au projet « Voix pour le changement » porté par trois organisations de la société civile (OSC) à savoir l’association AGEREF-CL, le centre CEAS-Burkina et OCADES Dédougou, avec l’appui technique et financier de l’Organisation Néerlandaise de Développement (SNV).
Ainsi, cette rencontre de Koudougou initiée par ces OSC porteuses du projet « Voix pour le changement » en collaboration avec la Coalition CNPDER visait à informer les acteurs de la communication sur les actions de plaidoyer menées par la Coalition afin de les associer aux actions de communication auprès des décideurs et des populations cibles.
Pour le représentant de la SNV, Samuel Bacyé, l’un des membres de la Coalition, « la presse constitue un allié sûr et crédible pour porter notre message de plaidoyer à l’opinion publique et surtout aux décideurs ». « Pour que notre plaidoyer atteigne ses objectifs certains acteurs comme ceux de la communication sont incontournables », renchérit l’Abbé Jean Paulin KI, secrétaire exécutif de Ocades Dédougou, membre de la coalition.
Au cours de cet atelier, deux communications ont servi d’une part d’exposition des actions déjà menées par la Coalition et les objectifs visés et d’autre part de présentation de la coalition.
Dieudonné Sanou, coordonnateur de projet à Ocades Dédougou, a indiqué dans sa présentation que la Coalition dans son plaidoyer, ambitionne de voir intégrer dans les établissements d’enseignements techniques une filière d’énergie renouvelable. Cela s’explique par le fait qu’il n’y a aucun établissement au Burkina Faso qui forme véritablement en énergie renouvelable.
On note que la lutte de la Coalition porte aussi sur l’importation des équipements et produits de qualité au Burkina Faso.
Sur ce point de la qualité, certains journalistes ont émis l’inquiétude que pourrait engendrer le coût des équipements lié à leur qualité quand on sait le pouvoir d’achat des populations.
Cette crainte peut être levée, répond un membre du groupe d’expert de la Coalition, Grégoire Bazié. Pour lui, il faut arriver à démontrer et à faire comprendre à la population l’avantage à long terme en achetant un produit de qualité. « Plus le produit est de qualité, il est durable et on fait des économies», argumente-t-il.
A la suite de la communication indiquant les objectifs de la Coalition, c’est Yelkouni Osée qui a fait une présentation de la Coalition aux hommes de médias. De sa création, à la signature de sa charte en passant par les actions menées, les journalistes ont appris et découvert la Coalition des organisation de la société civile pour la promotion des énergies renouvelables (CNPDER), composé de 19 membres.
Les travaux de cette rencontre se sont terminés par une feuille de route dans laquelle, les journalistes ont proposé différentes actions pour mener à bien les activités de la coalition.
Joachim Batao
Burkina Demain