Le monde du secteur de l’agriculture du Burkina connaît à partir de ce 2 juin 2018 les 5 nouveau membres de la chambre nationale d`agriculture. Pour en parler, les responsables étaient face à la presse ce samedi.
La chambre nationale d`agriculture a renouvelé ses instances dirigeantes. Désormais le président est Moussa Koné et son vice-président, Boureima Soudré. Éric Zougmoré et Abdoul Ouango sont respectivement 1er et 2e rapporteurs. Enfin, Issaka Dera est le trésorier de la Chambre nationale d’agriculture.
Pour le président, Moussa Koné, l’objectif de la présente rencontre avec les Hommes de média ; c’était la «présentation de ces nouveaux élus des chambres d’agriculture et de lancer un appel à aux vaillants producteurs et productrices pour la réussite de la campagne agricole 2018¸2019.
Koné a souligné que la CRA et CNA sont tous deux des « institutions consulaires investies d’une mission de service public d’intérêt général dans les domaines agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique.
Missions de la Chambre nationale d’agriculture
Chaque chambre est organisée, a-t-il indiqué, en une assemblée consulaire, en un bureau exécutif, composé de 05 membres puis de commissions permanentes, un secrétariat général et enfin des commissions techniques facultatives.
Les objectifs de la CRA sont 6. Il s’agit entre autres de la représentation de la profession agro-sylvo-pastorale, halieutique à tous les niveaux, de la contribution à la définition et à la mise en œuvre des politiques et stratégies de promotion et de développement dans les domaines agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique.
il a aussi décliné les missions de la CNA qui sont entre autres, coordonner, suivre et évaluer l’activité des CRA .concernant la rupture avec la chine Taiwan ,le président de la CNA rassure que son secteur est très reconnaissant et si possible la CA travaillera a une dynamique de coopération avec la Taiwan .
A l’écouter, un travail sérieux sera effectué pour résoudre les problèmes entres agriculteurs et éleveurs à travers la collaboration et l’intercommunication entre ces deux communautés.
Explorer aussi la piste de l’irrigation
Éric Zougmoré a exprimé son souhait d’un dialogue entre le ministère de l’agriculture et son personnel afin que les producteurs puissent bénéficier des intrants de l’État. A ce sujet Koné a laissé entendre que si rien n’est fait, la situation céréalière de notre pays va empirer pour cette saison humide. Il y va de la survie du Burkina Faso, dit-il.
L’opération saga n’est pas une solution fiable pour l’agriculture burkinabè. Éric estime qu’il faut aller chercher l’eau sous la terre comme l’or. A l’entendre la nappe de la région des Hauts Bassins est la plus importante du pays et mérite une mise en valeur. L’irrigation n’est pas en reste car, «grâce à cette technique le Mali a maintenant entre 8 et 10 mois de pluies pourquoi pas le Burkina. C’est juste une question de volonté politique».
Félicité Sawadogo
Burkina demain