Le comité de pilotage du concept « dialogue et trêve sociale » a animé une conférence publique débat le dimanche 10 juin dernier à Koudougou. Objectif : sensibiliser l’opinion publique sur les méfaits des grèves sur le tissu économique et social.
Les membres du concept « dialogue et trêve sociale », convaincu que le développement rime forcement avec stabilité politique, sociale et économique, ont pris leur bâton de pèlerin pour faire la promotion du dialogue sociale. Pour ce faire, ils ont initié une caravane qui doit faire le tour des 13 régions du pays pour sensibiliser d’abord leurs concitoyens les méfaits des grèves engagés çà et là par certains syndicats de la fonction. Cette caravane a marqué un arrêt dans la ville de Koudougou, après celles de Dédougou, Gaoua, Bobo Dioulasso.
Là, les acteurs ont échangé avec des centaines d’étudiants à travers une conférence débat. Pour eux, dira son coordonnateur national, Nignan Zadig R. Abdoul Aziz, il important que les syndicats s’organisent pour défendre leurs intérêts. Mais qu’à cela ne tienne, ils doivent reconnaitre que le primordial reste l’intérêt général. Hors selon toujours, le coordonnateur l’on constate que dans leur revendication ceux-ci ne tienne pas compte du peuple.
Et à titre d’exemple il a cité la grève de la coordination des syndicats du MINEFID la semaine dernière(NDR). « Nous avons beaucoup de marchandises périssables bloqués et des chèques non payer », a-t-il indiqué. Pour ce comité, qu’il est vraiment temps d’observer la fin de ces mouvements de grève pour dialoguer sincèrement au nom du peuple et pour le peuple.
Agissant par devoir patriotique pour défendre l’intérêt général, ils ont invité tous les syndicats, sans exceptions à faire une trêve sociale et aller sur la table de dialogue avec le gouvernement en vue de trouver une solution globale aux maux mine « la nouvelle » société Burkinabé
Okoala Bi / Koudougou
Burkina Demain