Les panélistes ont planché sur la problématique des JACE 2018

L’ouverture, ce jeudi 5 juillet à Ouagadougou, des cinquièmes Journées des acteurs de la communication sur les Energies (JACE), a été suivie d’un panel de haut niveau ayant porté sur le thème desdites Journées : «Place et contribution des acteurs miniers dans la lutte pour l’accès des populations aux services énergétiques au Burkina Faso». Les panélistes avaient pour noms René Tidiane Barry, président de la chambre des mines ; Adama Ouiya de l’Organisation de renforcement des capacités de développement (ORCADE) ; Osée Yelkouni de la Coalition nationale pour la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (CNPDER) et Larba Ouédraogo du Réseau national des communes minières du Burkina Faso.

Les panélistes, de gauche à droite : Adama Ouiya, Larba Ouédraogo, René Tidiane Barry et Osée Yelkouni à l’extrême droite. A la droite de M. Yelkouni, le modérateur, Boukary Nébié, SG de la JED

«Place et contribution des acteurs miniers dans la lutte pour l’accès des populations aux services énergétiques au Burkina Faso».

C’est le thème du panel organisé le 5 juillet dernier à Ouagadougou par les membres de l’association des Journalistes et communicateurs pour les énergies renouvelables et le développement durable (JED), à l’occasion des cinquièmes Journées des acteurs de la communication sur les énergies (JACE).

Pour décortiquer ce thème qualifié de pertinent par le ministre de l’Energie Dr Ismaël Bachir Ouédraogo et les autres officiels au cours de la cérémonie d’ouverture et faire des propositions à même de favoriser une meilleure contribution des acteurs miniers à la production et énergétique ;  quatre experts ont répondu à l’invitation des responsables de la JED.

Il s’agit notamment de René Tidiane Barry, président de la chambre des mines ;Adama Ouiya de l’Organisation de renforcement des capacités de développement (ORCADE) ; Osée Yelkouni de la Coalition nationale pour la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (CNPDER) et de Larba Ouédraogo du Réseau national des communes minières du Burkina Faso.

Le surplus de mégawatts aux populations

Le président de la chambre des mines, Réné Tidiane Barry souhaite des discussions entre l’Etat et les miniers

Au cours de ces échanges ouverts et porteurs d’espoir modérés par le secrétaire général de la JED Boukary Nébié ; chacun des panélistes, dans un esprit constructif, y est allé de son analyse de la situation et de ses suggestions.

Selon Réné Tidiane Barry, président de la chambre des mines, il faudrait que l’Etat discute avec les sociétés minières sur la production de l’électricité. Et ces débats auraient même dû avoir lieu en amont  au début des années 2000. Les mines pourront par exemple, si les discussions aboutissent,produire de l’électricité au-delà de leurs besoins afin que le surplus soit mis au service des populations riveraines. Ainsi,une mine qui consomme 50MW, pourrait produire 60 MW afin que les 10MGW profitent à la population.

Inciter les compagnies minières à investir dans le solaire

Adama Ouiya de l’ORCADE veut une loi qui incite les miniers à investir dans le secteur énergétique

Pour Adama Ouiya de l’ORCADE, «il appartient à l’Etat de dégager les pistes pour permettre au secteur minier d’investir dans l’énergie ». Il soutient également qu’une loi pourrait, doit être votée pour inciter  les compagnies minières à investir  la production d’énergie solaire.

Osée Yelkouni de la Coalition CNPDER pense pour sa part que les zones minières doivent mettre en place des plans de développement  des énergies renouvelables. Une fois que ces outils seront disponibles, elles pourraient  être mieux accompagnées.

«Le fonds minier de développement n’est pas encore perçu»

Quant à Larba Ouédraogo du Réseau national des communes minières du Burkina Faso, il s’est félicité de l’initiative de la JED, souhaitant qu’elle contribue à une meilleure prise en compte des préoccupations des populations en matière d’accès aux services énergétiques au niveau des collectivités.

A la question d’un journaliste de savoir si le fonds minier de développement est effectivement perçu par les communes, M. Ouédraogo  répond : «Depuis 2016 le fonds minier  n’a pas encore  été perçu.» Pourtant c’est un fonds qui devrait contribuer au développement des zones minières.

Boureima Ouédraogo, un participant du panel souhaite que les jeunes des campagnes  soient bien formés pour pallier le problème de la main d’œuvre en matière de réalisations énergétiques.

Abdoul Gafar Nignan

Burkina Demain

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