Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a nouveau président en la personne de Mathias Tankoano. Précédemment conseiller spécial du Président du Faso, Mathias Tankoano, juriste de formation, a été élu par consensus ce vendredi même par le collège des conseillers, après le désistement de Victor Sanou.
Après les journalistes et les communicateurs, c’est un juriste, Mathias Tankoano, qui a été porté à la tête du Conseil supérieur de la communication. L’élection par consensus de Tankoano bien connu dans le milieu de la presse, a été possible ce vendredi 20 juillet après le désistement de Victor Sanou qui était aussi partant pour prendre la tête de l’institution qui va certainement jouer un rôle lors des futures échéances électorales, comme ce fut le cas lors des élections passées. Donc, tout s’est donc passé sans accroc, dans le consensus, ce qui devrait en principe permettre d’éviter les conflits inutiles et paralysants que l’institution a connus ces dernières années. C’est apparemment aussi le souhait de cette source bien introduite :
«C’est pour la recherche de ce consensus que l’élection, initialement prévue le 19 juillet, a été reportée de 24 heures le temps que Mathias et Victor, qui se disaient tous les deux avoir été choisis par le chef de l’Etat, s’accordent pour que l’on ait pas à les départager au vote avec le risque de créer des camps antagoniques au sein du collège. Heureusement, ils se sont entendus dans l’intervalle et Victor s’est désisté après une entrevue avec le chef de l’Etat».
Aziz Bamogo, nouveau vice-président du CSC
A noter qu’Aziz Bamogo a été élu dans la foulée vice-président du CSC.
Après l’élection des responsables du CSC, il reste la prise d’un décret de nomination en Conseil des ministres et la prestation de serment qui devrait se faire normalement avant le mois d’août.
Burkina Demain