Les présidents Roch Marc Christian Kaboré et Alassane Dramane Ouattara lors du 7e TAC en Côte d'Ivoire

Les travaux de la 7e conférence au Sommet du Traité d’accord et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte, se sont ouverts le vendredi 27 juillet 2018 à Yamoussoukro. Le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara a annoncé à cette occasion, l’augmentation de 80 à 90 mégawatts d’ici la fin de l’année, l’énergie fournie au Burkina Faso.

Les présidents Roch Marc Christian Kaboré et Alassane Dramane Ouattara lors du 7e TAC en Côte d’Ivoire

S’il y a un domaine pour l’instant qui réconforte le Burkina Faso d’être partie au Traité d’accord et de coopération qui le lie à la Côte d’Ivoire, c’est sans doute le secteur de l’énergie. En effet, au cours de la cérémonie d’ouverture de la 7e conférence au Sommet du TAC, la Côte d’Ivoire a promis de revoir à la hausse la quantité en mégawatt d’énergie fournie au Burkina Faso.

On peut croire que la régularité des rencontres entre les deux pays traduit la volonté et l’ambition communes des deux gouvernements de cheminer ensemble.

Selon le président Ouattara, l’objectif « est d’atteindre les 90 mégawatts d’ici la fin de l’année ». Cette annonce faite par le président ivoirien, à sans doute retentit dans les oreilles des Burkinabè comme une excellente nouvelle.

En effet, pour une demande en électricité qui croit d’environ 13% par an, et vu les délestages que connait le pays, cette augmentation de 80 à 90 mégawatts est salutaire.

Espérons que cette hausse, joint à l’interconnections avec le Ghana et les efforts sur le plan national arrivent à réduire ce pourcentage de la demande.

Joachim Batao

Burkina Demain

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