L'honorable Exaucé Ibam Ngambili, coordonnateur de l'Initiative

La ville de Dolisie, dans le département du Niari a eu le privilège d’abriter la rencontre citoyenne organisée par «L’initiative le Congo que nous voulons, » coordonnée par l’honorable Exaucé Ibam Ngambili sous la thématique ayant trait à la forêt et au développement, aux gisements miniers et aux potentialités touristiques dudit département.

L’honorable Exaucé Ibam Ngambili, coordonnateur de l’Initiative

Après Brazzaville, Pointe-Noire et Djambala, le cap a été mis sur Dolisie, le 4 août dernier avec des débats orientés sur les questions de forêt, de mines et du tourisme dans le Niari. Ouvrant la cérémonie, l’honorable Exaucé Ibam Ngambili, le coordonnateur de cette initiative, a invité les congolais à ne pas prêter le flanc au procès d’intention, mais à s’ouvrir au débat constructif pour la construction de l’édifice « Congo. »

La ville de Dolisie a connu un engouement de la population sans précédent, par rapport aux étapes précédentes. La population était au rendez-vous ! Le débat, au regard des thématiques choisies, a été de taille avec des exposés pertinents et des contributions d’une richesse inestimable. Contrairement à la philosophie de l’initiative, certains intervenants [participants] ont confondu les objectifs de ces rencontres qui, en réalité, sont des moments des débats et des échanges entre la coordination et les populations aux fins de recueillir des désidératas des ces dernières.  A noter que l’initiative « le Congo que nous voulons » est une plateforme des débats et d’échanges et surtout la vision des tenants de ce mouvement.

Le coordonnateur de cette initiative, Ibam Exaucé Ngambili, ayant compris cela, n’a pas manqué de repréciser les choses. Pour lui, il n’est pas bienséant d’atteinte à l’honneur et à la dignité d’un homme qui se met au service de ses concitoyens. « Nous disons non à l’outrance, non à l’invective, non au procès d’intention. Oui à l’échange constructif, car il est la sève nourricière d’un pays qui veut se développer » a-t-il laissé entendre avant de marteler. «… Denis Christel Sassou Nguesso est constant sur ce qu’il fait et c’est une chance pour le Congo d’avoir ce genre d’homme. »

Cette mise au point du coordonnateur est à mettre à l’actif de la campagne de diabolisation orchestrée sur les réseaux sociaux et d’autres acteurs de la politique congolaise jetant de l’opprobre sur le parrain de « l’Initiative le Congo que nous voulons »  qu’est  Christel Sassou Nguesso qui, avant d’interagir avec la population locale, a levé tout équivoque  les objectifs de cette plateforme : « l’initiative est simplement un cercle de réflexion, une plateforme de discussion ou tout le monde peut ou doit se retrouver afin qui nous puissions échanger sur tout ce qui nous concerne entant que congolais. Notre rôle est de porter nos préoccupations, ou mêmes nos contributions à ceux qui nous gouvernent… »

Au cours du débat, certaines interventions ont tiré sur la sonnette d’alarme sur d’autres pesanteurs qui risqueront d’étouffer l’ambition ou la vision de Denis Christel Sassou N’Guesso considéré comme un philanthrope et qui a placé, au cœur de son action, le développement du capital humain. Par ces interventions, les populations ne craignaient que le combat du président de la Fondation Perspectives d’Avenir ne soit entamé par les caciques, le village et la famille et le concept nord-sud devenu légion au Congo.

En réponse à toutes ces inquiétudes, le président de la Fondation Perspectives d’Avenir et auteur de l’opuscule « Ce que je crois », a pensé que ce serait très dommage pour le Congo si demain les choses ne s’inversaient pas parce que la majorité ne l’aurait pas souhaité. Sur le repli identitaire, a-t-il précisé, son point de vu restera le même tout en continuant à prôner l’unité nationale et de conclure : « …quand vous parlez des caciques, si tel est leur vision, je ne peux l’affirmer ici, mais je pense aujourd’hui que le Congo va avancer et une nouvelle génération va émerger… Je ne m’adresse pas aux caciques, mais aux congolais qui ont entre 18 et 20 ans aujourd’hui pour que justement qu’ils ne construisent pas leur pensée politique autour du repli identitaire… »

La question de la femme n’a pas échappé à Denis Christel Sassou Nguesso. Il a soutenu l’option de la parité (50-50), mais cette parité doit se baser sur la compétence et non sur le clientélisme. Ce qui a suscité des réactions positives dans la salle avec des interventions aussi pertinentes des femmes et filles de Dolisie, en particulier et du Niari, en général.

Wilfried Lawilla / Brazzaville

Burkina Demain

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