A la veille de la commémoration du 58e anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé ce 6 août dans son adresse à la Nation la libération d’environ 800 personnes dont des personnes politiques dont Simon Gbagbo, l’épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo, emprisonné à la Haye.
En Côte d’Ivoire, ceux ou celles qui entendaient faire fortune politique en 2020 sur la question de la réconciliation nationale, vont devoir revoir leurs plans. Ce lundi même, le président Alassane Ouattara, prenant tout le monde de court, a annoncé une amnistie qui devrait bénéficier, dit-il, à environ 800 personnes dont des anciens dignitaires du régime Laurent Gbagbo, en l’occurrence Simone Gbagbo, épouse de l’ancien président ou Lida Kouassi, son ministre de la défense. Le protocole de Guillaume Soro, Souleymane Kamaraté Koné, dit « Soul To Soul », en prison, fait également partie des amnistiés présidentiels.
«En raison de mon attachement à la paix »
Le président Alassane Ouattara a motivé cette mesure exceptionnelle. C’est, explique-t-il, «en raison de mon attachement à la paix». «Il s’agit là d’une mesure de clémence de la Nation envers ses fils et filles», a-t-il ajouté. L’ordonnance de grâce prise par le président Ouattara entrera bientôt en vigueur. Pour l’instant, l’on ignore comment la mesure présidentielle sera accueillie par les leaders politiques ou les principaux bénéficiaires, notamment Simone Gbagbo, condamnée en 2015 à 20 ans de prison.
Affaire à suivre…
Christian Tas
Burkina Demain