Au Conseil supérieur de la communication (CSC), Désiré Comboïgo, président par intérim sortant a passé le témoin au nouveau président Mathias Tankoano. La cérémonie de passation de service a été présidée par le premier ministre Paul Kaba Thiéba ce 9 août 2018.
Nommé en conseil des ministres du 4 juillet dernier, c’est ce 9 août 2018 que le nouveau président du CSC, Mathias Tankoano, a officiellement pris fonctions.
La cérémonie de passation de service entre président sortant et entrant s’est déroulée sous le regard du haut représentant du chef de l’Etat Cherif Sy, du premier ministre Paul Kaba, d’anciens présidents du CSC, du monde de la presse, d’employés du CSC etc.
Avec cette passation, l’on pourrait croire que la page de difficultés qu’a connue l’institution est en train d’être tournée.
Un nouveau départ
Le premier ministre Paul Kaba Thiéba tout en félicitant le nouveau président a souhaité que ce nouveau départ permette au CSC de retrouver la sérénité. Il a aussi invité les travailleurs du CSC à la cohésion afin de relever les défis qui les attendent.
Le nouveau président Mathias Tankoano dit mesurer toute la responsabilité que requiert sa fonction. Mieux, il a affirmé être « conscient de l’ampleur de la tâche et des attentes légitimes des acteurs de la presse, de la communication et de l’ensemble du peuple burkinabè ». Il reconnait que les défis qui l’attendent sont nombreux. C’est pourquoi, il a lancé un appel à l’union autour de l’institution. Pour lui, les réactions voire contestations à la suite de sa nomination « témoignent du grand intérêt porté au CSC ».
Le coup de gueule du président sortant
Mathias Tankoano n’a pas manqué de rendre hommage à son prédécesseur pour le travail abattu. Ce dernier, quant à lui, a adressé ses félicitations au président entrant en lui souhaitant plein succès dans sa nouvelle fonction à la tête du CSC.
Le président sortant Désiré Comboïgo est revenu sur les péripéties qu’a connues l’institution sous sa présidence. Il a critiqué les actes de certains conseillers qu’il a qualifié de « rébellion administrative » et de « tentative en bande organisée de saboter une institution de la République».
Joachim Batao
Burkina Demain