Le premier ministre Paul Kaba a reçu en audience dans la soirée du 10 août 2018, le directeur régional du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Abdou Dieng, puis le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Niger, Dr Sani Kabir.
C’est le président du Conseil supérieur de la communication du Niger Dr Sani Kabir qui a été reçu en premier par le premier ministre Paul Kaba Thiéba. Les échanges entre les deux ont porté sur la communication et l’information dans le contexte sécuritaire actuel, la TNT et les pistes de partenariat entre les CSC du Niger et celui du Burkina Faso.
Le contexte sécuritaire actuel impose un contrôle du contenu des média, et ce, au regard de la pluralité des sources d’information disponibles. A écouter le président du CSC du Niger, les autorités administratives de régulation des médias doivent s’adapter au contexte du moment. Il faut de nouvelles réformes, a-t-il dit. Pour lui avec la question sécuritaire, « le milieu des médias doit être très circonscrit et contrôlé ». Il a insisté sur la question du monitoring des médias. Dr Kabir a annoncé que le CSC du Niger invitera le CSC du Burkina Faso à un partage d’expérience afin d’être sur la même longueur d’onde.
La deuxième personnalité reçue par Paul Kaba était le Directeur régional pour le Programme alimentaire mondial (PAM) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La dernière campagne agricole a été déficitaire au Burkina Faso. Ce qui a engendré des menaces de famine dans certaines régions du Burkina. Pour le programme alimentaire mondial, il fallait faire quelques choses pour venir en aide aux populations. « Nous avons évoqué avec le premier ministre notre stratégie pour soutenir le Burkina Faso et l’ensemble des pays du sahel avec un programme qu’on appelle programme de résilience » a déclaré le Directeur régional du PAM Abdou Dieng. Selon lui, il s’agit d’un programme qui va aider « à sortir de ce cercle récurant et vicieux qui menace les populations pendant la période de soudure ».
Notons qu’elles sont 600 000 personnes qui sont pris en charge par le programme dans huit régions du Burkina Faso. Le coût total de cette aide apportée par le PAM est de 20 milliards de francs CFA. L’aide s’étant sur une période de quatre mois à compter du mois de Juin.
Selon le directeur, un plan stratégique a été élaboré à cet effet. Lequel plan sera finalisé et sera soumis au conseil d’administration du PAM au mois de novembre. Si ce programme est adopté, il sera conduit sur une période de 5 ans.
Joachim Batao
Burkina Demain