Le centre-ville de Bobo-Dioulasso a fait peau neuve depuis un certain temps avec le revêtement de certaines artères. Des voies du marché central ont, elles aussi connu un nouveau visage. C’est donc dire que les roues du « PNDES » sont passées par là. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt car certaines voies comme celles à l’entrée de Diarradougou et à l’entrée de Farakan donnant au plus grand marché de la capitale économique semblent être oubliées par le « PNDES ». Du moins, c’est ce que disent certains usagers et commerçants de ces 2 artères.
Des flaques et des mares d’eaux, des nids de poule et d’«éléphant », c’est le triste visage que présente la voie entrée Diarradougou communément appelée « Diarradougou doda » menant au marché central de Bobo-Dioulasso. Autre lieu même constat. À l’entrée Farakan appelée aussi « Farakan doda » toujours menant au marché central de Bobo, la situation est tout aussi piteuse à voir. Routes dégradées et impraticables. Difficile d’emprunter ces 2 artères pour entrer dans le grand marché de Bobo surtout lorsque le ciel ouvre grandement « sa vanne. »
Commerçants et usagers mécontents
Les commerçants et usagers des voies, entrée Diarradougou et Farakan sont mécontents du non bitumage de ces deux voies. Les activités commerciales de certains commerçants installés le long de ces artères sont quasiment au ralenti après une forte pluie. « C’est difficile pour nous. Lorsqu’il pleut la voie est impraticable. Et nos clients ont du mal à venir vers nous. » affirme Issouf Belem, commerçants à Diarradougou doda. « Ils sont venus voir cette voie en premier. Mais, ils ont bitumé les autres voies et pas celle-là. Nous ne comprenons pas. On ne sait pas pourquoi c’est ainsi. Nous pensons que le gouvernement nous a oubliés», affirme Issouf Belem.
Même son de cloche chez un conducteur de tricycle. Difficile pour lui de circuler sur ces 2 artères lorsqu’il pleut. « Quelques jours après une forte pluie, la voie reste toujours impraticable avec des crevasses qui ralentissent nos activités et dégradent nos engins, dit-il. C’est pourquoi, ce conducteur de tricycle lance un appel aux autorités de la ville et au gouvernement pour le bitumage de ces 2 voies.
Mais avant que les roues du « PNDES » ne passent sur ces 2 artères importantes pour la bonne marche de leurs activités économiques, les commerçants et les usagers des voies entrée Diarradougou et Farakan doivent prendre leur mal en patience. Ils doivent toujours patauger dans les flaques d’eaux et zigzaguer dans les crevasses pour faire fonctionner leurs affaires en cette saison de grande pluie.
Sotouo Justin Dabiré / Bobo
Burkina Demain