L’Unité de coordination nationale (UCN) a tenu la 1ère session 2018, du Comité national de pilotage du Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL). L’activité s’est déroulée à Kaya le 27 août 2018 sous la présidence du ministre en charge de l’économie Rosine Coulibaly. L’ordre du jour a porté sur la validation des outils de gestion et l’adoption d’orientation du PADEL pour l’année 2018. Cette année, 6 nouvelles régions bénéficieront du programme.
Kaya, chef-lieu de la région du Centre Nord a abrité les travaux de la première session 2018 du Comité national de pilotage du Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL).
C’est sous la houlette de l’Unité nationale de coordination (UCN) et la présidence de la ministre de l’économie Rosine Coulibaly que les travaux se sont déroulés.
Les 26 communes du Sahel dotées en infrastructures
Le rapport d’activité 2017 et le point des réalisations des infrastructures dans la région du Sahel ont fait l’objet d’une communication par le Coordonateur de l’UCN, Martial Wilfried Bassolé. Il a expliqué qu’ « en six mois, ce sont en tout 45 infrastructures qui ont été réalisées ». Elles se composent de gares routières, de boutiques, d’hangars, de marché de bétail etc., repartis dans les 26 communes de la région du Sahel.
Ces réalisations n’ont pas laissé indifférent le représentant du gouverneur du Sahel, Vincent Sawadogo. Il a affirmé que « le PADEL est une réalité depuis 2017 dans la région du sahel en témoigne l’engouement des populations » et cela a apporté un plus, se réjouit-il. Toutes les 26 communes de la région du Sahel sont couvertes par des infrastructures, a-t-il ajouté.
Bilan satisfaisant
Pauline Zouré, la secrétaire exécutive du gouvernement a laissé entendre que le résultat des réalisations 2017, malgré un début tardif est « très appréciable». Ce succès s’explique par le fait « qu’au regard de la priorité nous n’avions pas le droit de faillir » a expliqué la Secrétaire exécutif. Puis d’ajouter que « nous avons mis en place une stratégie de passation de marché suivant les procédures du PNUD avec des entreprises crédibles ».
La secrétaire exécutive du gouvernement a annoncé que le PADEL va s’étendre à 6 nouvelles régions cette année 2018, puis à l’ensemble des 13 régions dès 2019. Il s’agit des régions de la Boucle du Mouhoun, Centre-Est, Centre-Nord, Nord, Centre-Sud et la région de l’Est. Cette nouvelle n’a pas manqué d’attirer l’attention des futures bénéficiaires. C’est le cas par exemple du gouverneur du Sud -ouest, Tebysseba Nitiéma qui a salué l’engagement du gouvernement d’étendre le PADEL aux autres régions.
Toutefois, il a souhaité pour sa région, qu’il soit réalisé des infrastructures sécuritaires pour garantir la fréquentation des futures infrastructures à caractères économique. Il a justifié cette doléance par le fait que « Nous avons une région faiblement couvert par les services de sécurité ».
Mettre à profit les infrastructures
Les partenaires techniques tels la BOAD ont rassuré de leur accompagnement au PADEL. La chef de mission résidente au Burkina Faso de la BOAD, Reine Ayeva a déclaré que la banque BOAD « sera au côté du gouvernement pour continuer à améliorer les conditions de vie des populations ».
La ministre en charge de l’économie Rosine Coulibaly a assuré la modération des échanges des travaux. Elle a, à la fin de la session souhaité que « chacun joue son partition pour que ce programme tant attendu par les populations soit une réalité ». Elle a suggéré à l’Unité de coordination de réduire les délais des rencontres préparatoires et de mise en œuvre « afin que les infrastructures attendues soient réalisées dans les délais.
A l’endroit des régions, la ministre a conseillé de « mettre à profit les différentes infrastructures et de sécuriser des ressource pour leur entretien ».
Au cours de cette session, le rapport d’activité 2017, la validation du processus d’opérationnalisation et les recommandations des sessions ont été adoptées par acclamations.
Rappelons que l’ambition du PADEL est d’éliminer la pauvreté et réduire les inégalités entre les collectivités territoriales à l’horizon 2020. Il est doté d’un budget global d’environ 396 milliards.
Joachim Batao
Burkina Demain