Le Réseau de Protection des Personnes Âgées (R2PA) dans la région de Hauts-Bassins était face aux hommes de médias de Bobo-Dioulasso. À ce point de presse, le R3PA a livré aux journalistes le thème régional de la JIPA et les activités qui vont ponctuer cette journée dans les Haut-Bassins.
La commémoration de la Journée Internationale des Personnes âgées JIPA, chaque 1er octobre est célébrée dans la région des Hauts-Bassins du 15 août au 3 octobre 2018. La JIPA constitue selon le directeur régional en charge de la solidarité nationale Moussa Ouattara, « un cadre de réflexion, d’expressions et d’action afin de faire comprendre davantage à l’opinion nationale et internationale les questions relatives au vieillissement et les préoccupations actuellement des personnes âgées.»
La journée internationale des personnes âgées 2018 a pour thème « Protection sociale des personnes âgées : contribution des acteurs institutionnels et communautaires dans la mise en œuvre de la loi n 0244-2016/AN. Pour le directeur régional de la femme, de la solidarité sociale et de la famille, le choix du thème vise à interpeler les décideurs politiques dans l’application effective des textes de loi visant la protection et la promotion de la personne âgée au Burkina.
Plusieurs activités au programme de la R2PA à la JIPA
La JIPA 2018 dans les Haut-Bassins est ponctuée de plusieurs activités. Selon le directeur régional de la femme, de la solidarité sociale et de la famille, il sera procédé à l’identification de 6 personnes les plus âgées de la région des Hauts-Bassins constitué d’un homme et une femme dans chaque province. Également, une séance de consultations médicales gratuite au profit des personnes âgées, des conférences publiques, des jeux de sociétés, et un bal rétro sont entre autres activités prévues dans le cadre de la JIPA. Comme innovation majeure de la R3PA cette année, il est prévu la présence des « amis de Liège » de Belgique. Ces personnes âgées viendront partager leurs expériences avec ceux de la ville de Sya selon les organisateurs.
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Lutte traditionnelle : La Fédération fait le bilan la saison sportive 2017-2018
La Fédération Burkinabè de Lutte Traditionnelle (FBLT) a clos sa saison sportive 2017-2018 à travers le tournoi des petites catégories et son assemblée générale ordinaire. Des activités qui se sont déroulées dans la région des Hauts-Bassins. Au terme donc de leur AG, la FBMT a fait le point de sa saison sportive à la presse ce dimanche 23 septembre 2018.
La saison sportive s’est bien déroulée à la fédération burkinabè de Lutte traditionnelle selon son premier responsable Pierre Badiel. Face aux journalistes, le président de la Fédération Burkinabé de Lutte traditionnelle s’est dit heureux du bon déroulement du championnat national de Lutte traditionnelle.
La FBTL a organisé durant la saison sportive 2017-3018, des stages de formation pour les encadreurs et les techniciens au plan national. Le président de la Fédération Burkinabé de Lutte traditionnelle, Pierre Badiel a fait cas également de l’affiliation de 22 clubs à la FBLT passant de 14 à 36 clubs.
Les lutteurs Burkina peinent à l’international
A l’international, le Burkina a participé aux compétitions internationales. Aux jeux de la francophonie en Côte d’Ivoire, le Burkina a remporté 7 médailles selon Pierre Badiel. Au tournoi international sous régional à Dakar, les étalons ont obtenu une médaille de bronze et au Niger, il a terminé 5e sur 12 équipes précise le patron de la Fédération Burkinabé de Lutte traditionnelle Pierre Badiel.
Malgré ces résultats, le président de la Fédération Burkinabé de Lutte traditionnelle reconnaît que les lutteurs burkinabè doivent encore travailler au niveau des poids lourds pour faire face aux colosses du Sénégal, du Niger ou du Nigeria. Les lutteurs manquent véritablement de gabarit pour défier les grandes nations de l’avis de Pierre Badiel.
Comment Bilan technique, la Fédération Burkinabé de Lutte traditionnelle a reçu 3 bourses à l’international pour les jeunes talents et une bourse olympique pour la préparation d’un lutteur burkinabè présentement au Maroc en vue d’une première participation du Burkina au JIO Tokyo 2020.
Pour avoir des lutteurs compétitifs à l’international, une alimentation particulière et un travail physique sont donc demandés pour les athlètes afin d’avoir de véritables gabarits qui pourront faire le poids face à leurs adversaires du Sénégal et du Niger.
Pour y arriver, les moyens financiers conséquents sont souhaités pour le président de la FBLT. À en croire Pierre Badiel, les moyens mis à la disposition de sa Fédération ne lui permettent pas de faire bonne figure à l’international.
Comme perspective, la FBLT met l’accent sur le suivi de la petite catégorie à travers des championnats inter-écoles dans plusieurs provinces du Burkina afin d’assurer la relève.
Sotouo Justin Dabiré / Bobo
Burkina Demain