Le secrétariat exécutif du conseil national de sécurité alimentaire du ministère en charge de l’agriculture a organisé un atelier sur la prévention et la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles. Cet atelier d’une journée vise à actualiser le document de stratégie programme de prévention et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles(PGCAN). L’atelier a eu lieu ce lundi 1er octobre 2018 à l’ENEP de Bobo.

C’est un atelier qui a réuni une trentaine  d’acteurs d’agriculture venus de plusieurs localités du Burkina. Selon le secrétaire exécutif du conseil national de sécurité alimentaire De Lamourdia  Thiombiano, l’engagement du gouvernement du Burkina Faso à garantir l’efficacité, l’efficience et l’impact des interventions en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle s’est traduit par l’adoption d’un programme budgétaire dénommé « prévention et gestion des crises alimentaires et nutritionnelles».

Ce programme est élaboré suite à une analyse de la situation actuelle qui fait ressortir en particulier les forces et les faiblesses, les contraintes, les défis en lien avec les orientations du gouvernement en matière de sécurité alimentaire.

Il va s’agit pour les participants à cet atelier de discuter et partager entre autres, les outils de collecte de données pour l’élaboration du rapport annuel de performance (RAP), l’actualisation du Plan d’action opérationnel (PAO) 2018-2020 du programme et actualiser la stratégie et prendre en compte les nouvelles évolutions en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire.

Il s’agit selon Lamourdia Thiombiano de la gestion axée sur les résultats

Six principes directeurs vont guider les échanges de la stratégie « programme prévention et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles». Il s’agit selon Lamourdia Thiombiano de la gestion axée sur les résultats, la participation à la redevabilité, l’anticipation et la pro-activité, l’équité et le genre et la concentration et le partenariat.

À la fin de cet atelier plusieurs actions sont entendues. Il s’agit de la coordination et l’animation du dispositif de sécurité alimentaire et nutritionnelle, le renforcement des stocks de sécurité alimentaire, un appui à la production agro-silvo-pastorale et halieutique dans les zones structurellement déficitaires  au profit des groupes vulnérables.

Sotouo Justin Dabiré/ Bobo

Burkina Demain

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