La Banque mondiale, à travers sa publication semestrielle Africa Pulse, a rendu public les conclusions de sa dernière édition 2018. Le rapport a été présenté à la presse le 02 septembre 2018 à Ouagadougou par visio-conférence. Il indique que l’Afrique est sur le chemin de la reprise en termes de croissance, mais  cette reprise rencontrera des difficultés. On note un taux de 2,7% de croissance pour l’Afrique subsaharienne.

Le rapport de la dernière édition 2018 de Africa Pulse a livré son verdict en ce qui concerne la croissance économiques de l’Afrique.  Pour ce deuxième numéro de l’année, le rapport affiche que les « économies d’Afrique subsaharienne continuent de se redresser », après avoir connu un ralentissement en 2015 et 2016.

Toutefois, le rapport précise que ce redressement évolue à un « rythme plus lent que prévu », car le chemin de cette croissance est parsemé d’embûches, a affirmé Albert Zeufack, économiste en chef de la banque mondiale pour l’Afrique.

En effet les prévisions de la banque mondiale avaient annoncées en avril dernier, une croissance de 3,6% pour 2018. Ce taux est loin d’être atteint car la région devrait afficher un taux de croissance moyen de 2,7% en 2018 soit une légère hausse par rapport aux 2,3% de l’année 2017.

Selon Albert Zeufack, l’Afrique fera face à de nouveaux risques qui vont engendrer une faiblesse de sa croissance. Il fait noter que l’environnement international va être de plus en plus défavorable à l’Afrique au regard des tensions commerciales et des incertitudes au niveau des politiques.

Aussi, a-t-il ajouté que, le durcissement des conditions financières internationales  vont faire en sorte que nos pays aient des difficultés à lever des capitaux, sans oublier la guerre économique entre les USA et la Chine.

Il invite donc les responsables politiques « à prioriser les investissements qui privilégient le capital humain, limitent les risques de mauvaises allocations des ressources de l’Etat et qui stimulent la productivité ».

Notons que ‘’Africa Pulse’’ est un rapport de la banque mondiale qui analyse chaque semestre de l’année la conjoncture de l’économie africaine.

Joachim Batao

Burkina Demain

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