Les rideaux tombés jeudi sur la deuxième édition de la conférence internationale sur la technologie du biodigesteur tenue du 2 au 4 octobre 2018 à Ouagadougou. C’est le Premier ministre Paul Kaba Thiéba qui a présidé la cérémonie de clôture et l’ouverture de la session ministérielle.
C’est Dakar, capitale du Sénégal, qui abritera en fin 2019 la troisième édition de la conférence internationale sur le biodigesteur. C’est l’une des décisions des participants à la deuxième conférence qui s’est achevée jeudi à Ouagadougou. «Le biodigesteur, une solution pour la sécurité alimentaire et énergétique : vers un partenariat africain». C’était le thème de cette deuxième édition de la conférence internationale sur la technologie du Biodigesteur qui a réuni une dizaine de pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit notamment du Bénin, Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Mali, du Niger, Sénégal, Tchad et Togo.
Représentant le président du Faso à la clôture, le Premier ministre a souligné l’importance du biodigesteur dans la stratégie nationale pour la sécurité alimentaire, énergétique et pour le développement, notamment en milieu rural et péri-urbain. Dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES), il est prévu la création de 40 000 biodigesteurs.
Mais, pour Sommanogo Koutou, ministre burkinabè des ressources animales du Burkina, «C’est dans un mouvement d’ensemble que l’Afrique gagnera son pari contre la faim et le sous-développement».
Et faisant suite aux recommandations de la première conférence tenue toujours à Ouagadougou en octobre 2017, une Alliance pour le biodigesteur en Afrique de l’Ouest et du Centre a été mise en place. Cette alliance a pour mission principale d’œuvrer à la promotion et à la vulgarisation du biodigesteur dans les deux régions au regard de ses nombreux avantages en matière de production agricole, de sécurité alimentaire et énergétiques pour les ménages ruraux et péri-urbains. Le biodigesteur contribue également à la lutte contre le réchauffement dans un contexte de changement climatique.
Martin Philippe
Burkina Demain