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Dans la nuit de jeudi à vendredi, une scène macabre digne d’un film fiction s’est déroulée au secteur 25 de Bobo. Une femme mécontente de la venue dans la cour familiale de sa coépouse, décide de ôter la vie à son mari de façon sanguinaire.

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Comme dans un film fiction criminelle, le voisinage d’une cours familiale au secteur 25 de Bobo-Dioulasso est encore sur le choc et l’incompréhension. Selon des témoignages, dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 octobre 2018 aux environs de 2h du matin, des bruits de bagarres violentes se firent entendre dans la cours où la scène macabre a eu lieu. « j’ai entendu « ouvrez, ouvrez» et  j’ai entendu un coup violent puis plus rien. » relate un voisin qui dit être réveillé par le bruit. Ce coup violent serait le coup mortel à en croire les témoignages.

Après avoir tué son mari, elle et ses enfants essaient de maquiller le crime

Comme dans l’émission «enquête  impossible » du feu Pierre Bellemare, la femme après avoir assommé son mari avec un objet en fer, décide de maquiller son crime. Avec l’aide de ses enfants, un garçon d’environ 18 ans et ses 3 filles qui ont passé déjà 2 fois le BEPC sans succès, la femme se débarrasse de ses vêtements et ceux de son mari ensanglantés, nettoie le lieu du crime avant de transporter son mari vraisemblablement déjà mort dans la douche pour simuler plus tard un accident.

Aux environs de 6h du matin, le voisinage est réveillé par des cris et des pleurs. Tous accourent pour prendre des nouvelles. Les premiers arrivants selon leurs témoignages constatent avec désolation le mari dans une mare de sang dans la douche de la chambre conjugale. La femme et ses enfants sont en pleur demandant aux personnes venues de conduire le mari, leur papa à l’hôpital sinon « il va mourir ». Sous le choc, personne ne réagit car ne sachant quoi faire.

Elle, la dame et ses enfants décident de sortir le mari de la douche en le traînant jusqu’au salon. La  première version donnée par la dame est que son homme serait tombé seul dans la douche. Par rapport à l’heure de l’incident des doutes subsistes. « il faut le sauver, il vient de tomber » se lamentait-elle. Puis « il faut le sauver je ne sais pas à quelle heure il est tombé», se contredit-elle.

Entre temps, les voisins décident de faire appel aux sapeurs. À l’arrivée de ces derniers, le constat est vite fait. L’homme est décédé. Mais la froideur de son corps fait croire qu’il n’est pas mort aux environs de 6h comme veulent le faire croire la mère et ses enfants. Immédiatement, l’agent des sapeurs fait appel à la police scientifique. Le constat de la police scientifique est sans appel, le père de famille a été assassiné. L’homme a reçu un violent coup à la tête. Il a d’ailleurs la tête fendu selon le constat de la police et certains témoignages.

Malgré cela la dame et ses enfants captent sur leur position. Le père de famille «  s’est cogné la tête en tombant seul dans la douche parce qu’il est hyper tendu. Il a des maux de cœur et des ulcères affirme une des filles. » Selon toujours les témoignages, le fils d’environ 18 ans qui avec ses sœurs ont aidé au maquillage du crime, aurait jeté l’arme du crime dans les toilettes.

C’est donc dire que les cris d’alerte du matin de la femme et de ses enfants n’étaient que pure « théâtralisation »  orchestrée avec des « des larmes de crocodile. » Si l’on en croit les témoignages, l’homme serait décédé aux environs de 2h (au moment où les voisins ont  entendu des bruits dans la cours). Après son acte macabre, la bonne et ses enfants ont tenté de maquiller le crime pour faire croire qu’il serait mort aux environs de 6h après s’être cogné la tête dans la douche.

Une jalousie serait à l’origine de ce meurtre

Selon toujours, les témoignages que nous avons recueilli, le père de famille a une 2e femme qui ne vivait pas dans la cours familiale. Avec sa 2e épouse, il  a une fillette d’environ 2 ans. Fatigué de payer le loyer de sa seconde épouse, l’homme fait comprendre à sa première femme qu’il voudrait faire venir cette dernière dans la cours familiale. Ce qu’il ne fallait pas imaginer car il venait de signer son arrêt de mort.

L’homme d’environ une soixantaine d’année et après plus de 30 années de de vie conjugale a été inhumé ce dimanche 14 octobre 2018.

La dame en question arrêtée par la gendarmerie attend de répondre de son acte devant la justice. Les enfants eux sont toujours à la maison. Leur avenir semble être compromis car ils sont considérés par leur entourage comme des complices de la mort de leur père. Le voisinage quant à lui est encore sur le choc de ce crime macabre.

Sotouo Justin Dabiré/ Bobo

Burkina Demain

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