L’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a commémoré ce lundi 15 octobre 2018 à Koudougou, le trente-unième anniversaire de l’assassinat du président du Conseil national de la Révolution (CNR), Thomas Sankara. Occasion pour le parti de l’œuf dirigé par Me Bénéwendé Stanislas Sankara de mener la réflexion sur le rôle et la place de la jeunesse scolaire et estudiantine au sein de l’UNIR/PS.

Dépôt de gerbe sur la tombe (fosse commune) des militaires «massacrés» en octobre 1987 à Koudougou

«Rôle et place de la jeunesse scolaire et estudiantine dans la promotion du programme politique de l’UNIR/PS ». c’est le thème de la commémoration du 15 octobre 1987 par l’UNIR/PS ce 15 octobre 2018, Koudougou, chef-lieu du Centre Ouest.

Pour Amidou Kaboré, secrétaire national du parti, éduquer un enfant, c’est le former afin qu’il apporte sa contribution dans la société. Il continue en précisant que l’UNIR/PS a besoin de la jeunesse pour gouverner le Burkina Faso. La formation politique et idéologique est une obligation morale. Pour ce faire, il faut outiller, dit-il, ses camarades à devenir aussi formateurs.

Quant à Ousmane Ouédraogo, secrétaire général adjoint du parti, l’étudiant ou l’élève doit se faire remarquer par le travail et la discipline car, c’est de cette attitude qu’émane un futur cadre de la Nation.  «Vous devez être des modèles de productivité pour une bonne image du parti», a martelé Amidou Kaboré. Par conséquent, a-t-il indiqué, l’animation politique passe par la défense du parti et de son président sur les réseaux sociaux.

Pour ce qui concerne les cotisations dans le parti, Ousmane Ouédraogo a remarqué que les membres ont tendance à croire que ce sont les dirigeants qui doivent inonder les villes et les villages avec des moyens financiers. Or, ils doivent aussi contribuer.

L’alliance avec le MPP

Au cours de cette commémoration, certains jeunes ont insisté sur la problématique de l’alliance de l’UNIR/PS avec le Mouvement du peuple pour le progrès, notamment au moment de  la phase des questions-réponses. Amidou Kaboré de donner sa réponse claire et concise : « Nous sommes un parti démocratique».

Moment également pour le président du parti Me Bénéwendé Stanislas Sankara d’intervenir en ces termes : «Nous avons fait alliance avec le MPP dans le but de consolider les acquis politiques ».

Un intellectuel mal formé, mal informé, mal renseigné surtout en matière politique est un criminel en puissance, indiquera-t-il.

Plus tard, les dirigeants de l’UNIR/PS procéderont à l’installation du président de la Fédération des élèves et étudiants de Koudougou, en l’occurrence Sami Kambiné, étudiant en science politique. Il y a eu également le lancement d’un centre de formation des étudiants à partir de Koudougou ainsi qu’un dépôt de gerbe sur la tombe (fosse commune) des militaires «massacrés» en octobre 1987.

Evolution du dossier Sankara

La présente commémoration s’est achevée par une conférence de presse. Question de mettre le grappin sur la crise qui sévit au sein du parti et sur le dossier Thomas Sankara. A en croire Germaine Pitroipa, commissaire politique au secrétariat exécutif national, des ex-«grosses pointures» comme Jean Hubert Bazié, Alexandre Sankara et bien d’autres ont rejoint l’opposition.

Et de pointer du doigt Alexandre Sankara qui, selon elle, a quitté pour entres autres raison, du fait de n’avoir pas vu son nom apparaître sur une fameuse liste. Le parti n’est pas une association de parents d’élèves, ajoutera-t-il.

Sur le dossier Sankara, Me Sankara, avocat de la famille Sankara, assure ledit dossier suit son cours et progresse. Certains éléments ont été ainsi fournis à la justice burkinabè par la justice française.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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