Le ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille a organisé ce vendredi 19 octobre 2018 à Ouagadougou, une conférence de presse, dans le cadre de la conférence internationale sur l’élimination des mutilations génitales féminines que la capitale burkinabè abritera du 22 au 25 octobre 2018.
En prélude à la conférence internationale sur l’abolition des mutilations génitales féminines, le ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille a organisé ce vendredi 19 octobre 2018 à Ouagadougou, une conférence de presse.
Selon Naffissatou Diop, coordonnatrice du programme conjoint UNFPA-UNICEF pour l’abandon des mutilations génitales féminines, la plupart des populations, environ 6/10 sont contre cette pratique. Ce qui signifie que les pratiquants de l’excision sont en train d’abandonner le métier.
Selon les précisions du chef de département chargé des questions juridiques et des relations avec les acteurs, Urcule Viviane Taro, les acteurs des mutilations, se disent que s’ils n’exercent pas l’excision ; ils seront rejeté par la communauté. Par conséquent, ils sont contraints de le faire. Et Mme Diop d’ajouter que certains musulmans prônent cette pratique, or ça n’a rien à avoir avec la religion. Pour ces musulmans, le motif primordial est l’infidélité des femmes au détriment de leurs époux.
Espoir d’une disparition des MGF
Au cours de la présente conférence, il y aura des panels pour sensibiliser les chefs coutumiers et religieux sur les méfaits de l’excision, rassure Viviane Taro.
De poursuivre en indiquant qu’au regard de l’expérience du Burkina, l’UA a désigné notre pays pour abriter la conférence.
«Nous voulons revenir au Burkina trouver que les mutilations génitales féminines ont complètement disparu, espère pour sa part Dr Margaret Agama-Anyetei, chef d’unité Nutrition-Santé et Population à la Commission de l’Union africaine.
Jean Smith
Burkina Demain