Un groupe d’OSC de la ville de Sya dénommé coalition des OSC de Bobo a commémoré le 4e anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 à travers un point de presse. Le point de presse s’est tenu ce mercredi 31 octobre 2018 à Bobo. Somé et ses camarades de la C.O.B disent ne pas regretter l’insurrection mais affirment que beaucoup de questions sociales restent en attente.
Gustave Somé porte-parole d’OSC à Bobo déplore les attaques terroristes, les tensions politiques, les revendications sociales tous azimuts, les questions de justice, d’employabilité des jeunes et des lotissements. Ce qui leur fait dire que « les choses n’ont pas fondamentalement bougé au Burkina. »
Toutefois, la C.O.B dit ne pas regretter l’insurrection populaire d’octobre 2014 car elle a participé dit-elle à l’éveille des consciences de la jeunesse. Elle a permet aussi aux OSC de s’impliquer davantage dans les questions de développement social des populaire, assure Gustave Somé porte-parole de la C.O.B.
Face au désespoir et au mécontent des blessés de l’insurrection populaire d’octobre 2014, Gustave Somé et ses camarades de la C.O.B invitent le HCRUN et le gouvernement à proposer et à mettre en œuvre un mécanisme d’indemnisation des victimes et blessés ainsi que des ayants droits des victimes décédés.
Elle a aussi souhaité au cours de ce point de presse, l’engagement d’un processus urgent de dialogue sous l’égide des autorités morales sur les questions qui cristallisent les tensions, le renforcement du dialogue social avec un accent en vue de réduire les tensions sociales pour consolider sa cohésion et la prise de diligences qui siéent en termes d’équipements, de prise en charge financière et d’entretien du moral des troupes.
Sotouo Justin Dabiré/ Bobo
Burkina Demain