La ligue des jeunes du Burkina a organisé une conférence publique pour commémorer le 4e anniversaire de l’insurrection populaire. Une conférence qui a eu lieu en pleine au « CNT » à Bobo. Deux communicateurs ont fait le point sur les acquis et les attentes 4 ans après l’insurrection d’octobre 2014.
Parlant des acquis de l’insurrection populaire d’octobre 2014, l’un des communicateurs, Ousseni Bancé, journaliste à la radio LPC Bobo a parlé de l’historicité de l’insurrection populaire à international, la prise en compte des aspirations populaires dans la gouvernance et surtout la rupture avec le passé. Toutefois Ousseni Bancé soutient que des attentes et des insuffisances perdurent toujours dans les habitudes des gouvernants et des gouvernés 4 ans après.
Les attentes de résument aux besoins sociaux comme les écoles, les hôpitaux, les infrastructures routières et surtout les questions sécuritaires qui restent une quête permanente pour la nation selon Bancé. Aussi ajoute-t-il au niveau des insuffisances la persistance des fraudes et des détournements. Face à toutes ces attentes et insuffisances, Ousseni Bancé invite la jeunesse burkinabé à avoir un engagement militant à travers des idéologies et non des engagements militants basés sur des personnes.
La ligue des jeunes invite le président du Faso à taper du poing sur la table
Organisatrice de la conférence publique, Éloi Sawadogo président national de la ligue des jeunes du Burkina et ses camarades disent rendre hommage aux peuples burkinabé et aux victimes de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014. Cette conférence est une halte faite sur les acquis et les attentes de l’insurrection. Et comme acquis de l’insurrection, la ligue des jeunes se réjouit de la liberté d’expression, des infrastructures routières et industrielles réalisées ou en cours de réalisation dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Comme les communicateurs du jour Éloi Sawadogo déplore le laxisme du gouvernement actuel et les détournements. C’est pourquoi, le président de la ligue des jeunes du Burkina invite le président du Faso à « taper du poing sur la table, » car dit-il «nous n’avons pas chassé Blaise pour mettre le Burkina dans un désordre total mais pour enraciner une autre forme de démocratie».
Sotouo Justin Dabiré/ Bobo
Burkina Demain