Le forum qui s’est ouvert à Paris le 11 novembre, dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’armistice n’a pas laissé de côté ce sujet. Au cours d’une table-ronde organisée sur cette question des changements climatiques, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso n’a pas manquer de dénoncer le manque d’action de la communauté internationale dans ce domaine.

A l’ouverture du forum de Paris sur la paix, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres rappelait aux dirigeants du monde présents à la Villette près de Paris, entre autre que les changements climatiques constituaient un des défis majeurs auquel les dirigeants du monde doivent font face aujourd’hui. Pourtant, les pays occidentaux ne semblent pas lier leurs paroles aux actes. Ainsi, au cours de la table ronde consacrée aux changements climatiques, après l’ouverture du forum, le chef de l’Etat congolais fustigé les pays du Nord, les plus grands pollueurs qui ne tiennent pas leurs engagements en la matière.

Insistant sur cette question du financement de la lutte contre les changements climatiques, devant le parterre de responsables du monde et d’ONG, Denis Sassou-N’Guesso a fait observer le manque de volonté des pays occidentaux : « Dans la lutte contre les changements climatiques, nous constatons que depuis Copenhague jusqu’à aujourd’hui, en passant par Cancun, Durban, Rio+20, on a toujours parlé de 100 milliards de dollars par an pour soutenir les pays en développement mais, rien ne se passe », a-t-il dénoncé, avant de relever que ce manque d’action constitue « un obstacle majeur et grave ».

Le chef de l’Etat congolais a, dans son intervention, plaidé pour l’engagement des Etats du monde a soutenir le Fonds bleu pour le Bassin du Congo qu’il a initié lors de la COP22 à Marrakech, au Maroc et qui constitue son cheval de bataille. « Nous disons qu’il y a le Bassin du Congo. Il y a le projet du Fonds bleu. Nous demandons à la communauté internationale de regarder ce projet parce qu’il contribuera à la protection de 220 millions d’hectares de forêt et  contribuera au développement durable dans cette partie de l’Afrique», a-t-il précisé.

Le président de la République s’est aussi exprimé sur la paix et de justice qui sont, selon lui, indispensables dans le développement des nations car, sans elles, rien n’est possible. Il a terminé son intervention en interpellant la communauté mondiale sur le flux migratoire qui touche particulièrement le continent africain. «Nous devons tous agir pour maîtriser ce phénomène», a conclu Denis Sassou-N’Guesso.

Wilfrid Lawilla/ Brazzaville

Burkina Demain

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