L'envoyé spécial de Marcon, Marc Châtaigner, face à la presse

En séjour à Ouagadougou, l’envoyé spécial du président Emmanuel Macron pour le Sahel, Jean Marc Châtaigner, a animé ce vendredi 16 novembre 2018, en compagnie de l’ambassadeur de France au Burkina Pierre de Cabane, un point de presse.  Occasion pour l’envoyé spécial d’aborder avec les journalistes la politique française en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme dans le Sahel.

L’envoyé spécial de Marcon, Marc Châtaigner, face à la presse

C’est dans la soirée de ce vendredi 16 novembre que Jean Marc Châtaigner a rencontré les journalistes dans la maison de la jeunesse africaine, ‘’La  Ruche’’, en plein centre-ville de Ouagadougou, non loin de la direction générale de la police nationale.

La vocation du G5 Sahel lors de sa création en 2014, rappelle  l’envoyé spécial du président Macron, c’était de désenclaver la région. « C’est pourquoi nous travaillons à mobiliser les ressources, à identifier les programmes que les bailleurs de fond peuvent mettre en place».

Il y a aussi, a poursuivi Jean Marc Châtaigner, les différentes actions en place, notamment militaire, politique et le développement. «C’est de voir comment rétablir la paix au Mali, travailler avec tous les acteurs professionnels, maîtriser la sécurité de l’opération Barkhane, la force conjointe du G5 Sahel »

Il n’y a pas mal de 18 stratégies  de différents partenaires pour le Sahel qui considèrent les problèmes de cette zone comme des enjeux préoccupants, a-t-il ajouté.

Le président Macron et Angela Merkel ont créé le 13 février dernier, l’alliance Sahel, question d’avoir un regard sur cette zone ; et la Banque mondiale, le PNUD, l’UE, la BAD, RU, l’Italie, l’Espagne, le Luxembourg, les Pays Bas et le Danemark ont déjà rejoint cette alliance, a confié M. Châtaigner.

Et de faire le constat que la force G5 Sahel peine à maîtriser la situation sur le terrain. Pour l’envoyé d’Emmanuel Macron, le G5 Sahel est une organisation très récente et il va lui falloir encore un peu du temps pour que sa force conjointe puisse avoir la maîtrise de la situation.  Venant de pays différents (Mali, Burkina, Tchad, Niger et Mauritanie), beaucoup d’éléments de la force G5 Sahel n’ont jamais travaillé ensemble, certains n’avaient jamais fait de guerres étrangères, ni participer à des opérations avec des forces d’un autre pays. Autant faits qui font que la mayonnaise tarde encore à prendre, à écouter Jean Marc Châtaigner.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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