L’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a débuté dans la matinée de ce lundi 19 novembre 2018 à Ouagadougou, un atelier national de validation de la stratégie nationale de cybercriminalité. Occasion pour les uns et autres de voir comment faire pour stopper  ce phénomène qui prend de l’ampleur dans notre pays et dans le monde.

C’est au centre cardinal Paul Zougrana, sis au quartier 1200 logements de Ouagadougou, que l’ANSSI a organisé en présence des représentants de certains membres du gouvernement, la cérémonie d’ouverture de son atelier, ce lundi 19 novembre 2018.

Pour le directeur général de l’ANSSI, Michael Guibougna Lawakiléa Folane, les citoyens manifestent un intérêt quotidien considérablement accru des Technologies de l’Information et de la Communication. Le secrétaire général du premier ministère, Bamory Ouattara, a, à son tour, martelé que les nouvelles technologies sont sources de progrès vers ces évolutions entrainant des conséquences majeures en terme de risques et de sécurité. « Nous sommes dans un nouveau monde (le monde numérique) politique, économique, social et environnemental », informe le représentant du ministre de la sécurité, Bienvenu Claude Bado.

Notre société est menacée par des ennemis sans nom, pire sans visage, renchérit monsieur Bado. Il est revenu au directeur général de l’ANSSI d’ajouter que « nous assistons de plus en plus sur toutes les formes, à des menaces des cybercriminels caractérisés par la cyber délinquance et le cyber espionnage. Ce qui, a-t-il continué, fait que la protection des actes informationnels est une préoccupation. Il va poursuivre en indiquant que la souveraineté et l’indépendance des Etats passent obligatoirement par l’indépendance et la souveraineté du numérique car pour lui, celui qui détient l’information, détient le pouvoir.

Dans cette lancée, il suggère alors qu’un environnement de confiance est indispensable pour une transformation numérique du Burkina. Vue la problématique de la cybercriminalité, Michael trouve que les défis à relever sont énormes si l’on veut véritablement créer un environnement propice pour les TIC. Et Bamory Ouattara de conclure en rassurant que le gouvernement burkinabè s’engage à faire de la sécurité des systèmes d’information une priorité de la sécurité nationale.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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