A l’occasion de sa rentrée politique qui a eu lieuc ce 23 novembre 2018, à Ouagadougou, l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi (APP/Burkindi) a organisé ce samedi 24 novembre 2018 dans la capitale, une conférence de presse pour donner sa vision pour un changement véritable dans le pays après l’insurrection populaire d’octobre 2014.
C’est dans la soirée de ce samedi 24 novembre 2018 que l’APP/Burkindi a tenu dans la capitale burkinabé, la conférence de presse suite à sa rentrée politique d’hier.
Les tares politiques
<Notre initiative émane du constat amer de l’inefficacité avérée d’offres poliques le plus souvent politiciennes ou dénuées de pragmatisme, et par conséquent, inopérants à relever les grands defis susceptibles de répondre aux aspirations profondes du peuple burkinabé et des peuples d’Afrique>, a martelé Adama Coulibaly, président de l’APP/Burkindi.
Servir et non se servir
Pour le président, servir et non se servir, tel doit être la nouvelle donne politique au Burkina Faso et en Afrique.
Il va continuer en indiquant que la misère, la mal-gouvernance, la corruption ne sont pas une fatalité.
Nous nous plaçons, a-t-il dit, sans reserve dans l’opposition sans faille aux anciennes pratiques politiques désastreuses développées par le pouvoir actuel et par les anciens serviteurs du régime Compaoré aujourd’hui actifs dans l’opposition à travers le CFOP.
Ces pratiques, a-t-il poursuivi, encore en cours ont réussi à bâtir une oligarchie financière autour de quelques groupes d’individus au pouvoir comme dans l’opposition actuelle, faisant de la politique le plus court chemin pour s’enrichir tout en oubliant le pays et le peuple en proie à des innombrables difficultés en tous genres.
Le peuple, une priorité
La question de savoir ce que l’APP/Burkindi peut apporter pour résorber un tant soit peu les problèmes du Burkina, le président Coulibaly répond: < vue que les Burkinabé sont des travailleurs, il faut les organiser, aider les jeunes prêts à travailler afin que les richesses du pays ne soient pas dans les mains d’une minorité de personnes au détriment de l’ensemble de la population. Et aussi garantir la sécurité des citoyens. Pour ça, nous avons besoin des hommes intègres, engagés et dignes>
Les élections de 2020 comme préoccupation
A en entendre Adama, la classe politique semble beaucoup plus préoccuper par les élections de 2020, pouvoir actuel comme CFOP, que par les questions cardinales pressantes de la nation.
Tout ça, souligne-t-il, dans un contexte de danger majeur pour la patrie: attaques terroristes, meurtrières régulières, occupation d’une partie du territoire.
Nicolas Bazié
Burkina Demain