La ministre Laurence Marshall Ilboudo a livré des informations sur la 7e conférence ministérielle de l'OCI

Le ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille a organisé ce mardi 27 novembre 2018 à Ouagadougou, une conférence de presse dans le cadre de la 7ème conférence ministérielle de l’organisation de la coopération islamique (OCI) qui sera abriter par le Burkina Faso les 30 novembre et 1er décembre 2018 sous le thème : «Autonomisation de la femme dans les Etats membres de l’OCI: enjeux, défis et perspectives ».

La ministre Laurence Marshall Ilboudo a livré des informations sur la 7e conférence ministérielle de l’OCI

C’est dans la matinée de ce mardi 27 novembre 2018 que la ministre de la femme a échangé avec les hommes et les femmes de médias dans la capitale burkinaabè. Objectif : éclairer les lanternes des journalistes sur la 7ème conférence ministérielle de l’organisation de la coopération islamique (OCI).

Selon la ministre burkinabé de la femme, Marie Laurence Marshall/ Ilboudo, l’OCI, créée en 1969, se présent comme l’une des plus grandes organisations intergouvernementales regroupant 57 États dont le Burkina Faso.

Donc, poursuit-elle, l’institution, pour mener à bien ses missions, a élaboré un programme d’action décennal 2016-2025 qui se décline en dix-huit (18) domaines prioritaires parmi lesquels l’autonomisation de la femme, occupe une place importante.

Des progrès significatifs

Pour madame Ilboudo, les États membres de l’OCI ont réalisé des progrès significatifs pour améliorer l’égalité des sexes, l’équité de genre et l’autonomisation des femmes à tous les niveaux.

Dans cette optique , elle a pris comme exemple le domaine de l’éducation où elle souligne qu’au Burkina le taux de scolarisation des filles et des garçons à l’école primaire, se situe respectivement à 86,4% et 85,9%  pour l’année scolaire 2015-2016.

Droit fondamental de la femme

En ajout, elle a indiqué que les pays membres de ladite  organisation ont créé un environnement juridique et institutionnel favorable à la reconnaissance des droits fondamentaux de la femme.

A en entendre Laurence Marshall, il y’a d’énormes défis qui restent à relever car, pour elle, les inégalités de genre, les préjugés et les violences faites aux femmes persistent et constituent un frein au développement socio-économique des États.

Dans cette conférence ministérielle prochaine, <les participants identifieront les principaux obstacles et challenges auxquels sont confrontées les femmes dans les États membres et partageront leurs expériences en vue de formuler des recommandations spécifiques sur la mise en oeuvre du plan d’action de l’institution pour la promotion de la femme>

Il est important et capital de mutualiser nos efforts, partager les expériences parce que nous avons les mêmes problèmes, a martelé la ministre Ilboudo.

Pour conclure, Mme Ilboudo a appelé le Burkina Faso à mettre aussi sa pierre à l’édiffice pour un monde de paix où les hommes et les femmes ont une équité et une justice sociale.

Jean Konombo

Burkina Demain

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.