L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a tenu ce 30 novembre 2018 à Ouagadougou, sa première journée de la conférence ministérielle sur le rôle de la femme dans le développement. Occasion pour les États membres de cette institution d’offrir aux institutions partenaires l’opportunité de discuter des avancées sur les questions de l’autonomisation de la femme et les politiques du genre dans lesdits États.

Pour marquer sa contribution aux efforts de l’OCI en matière d’autonomisation de la femme et de renforcement de son rôle dans le développement, le Burkina s’est proposé d’abriter en ce jour vendredi 30 novembre 2018, la 7e conférence ministérielles sur le rôle des femmes dans le développement des États membres de l’OCI sous le thème : <Autonomisation de la femme dans les États membres de l’OCI: enjeux, défis et perspectives>

Pour ce qui concerne le Burkina Faso, indique la ministre burkinabè de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Marie Laurence Marshall/Ilboudo, la politique nationale genre qui se veut transversale a été adoptée en 2009. Elle couvre, poursuit-elle, une période de dix ans (2009-2019) et s’opérationnalise à travers des plans d’actions triennaux glissants.

Progrès significatifs

Selon elle, les membres de l’OCI ont enregistré des progrès signicatifs dans le domaine de l’équité de genre et de l’autonomisation des femmes à tous les niveaux.

Ainsi, à titre illustratif, sur le plan éducatif, Mme Marshall souligne que les pays membres ont fait un bond spectaculaire en matière d’accès des filles à l’enseignement primaire.

A en croire Marie Laurence, il est de notoriété publique qu’octroyer les mêmes droits et les mêmes chances aux individus, leur permet de déployer leur potentiel de matière optimale. C’est pourquoi selon elle, la question de l’implication de la femme dans toutes les sphères de développement est inscrite au cœur  de l’agenda de l’OCI.

Les objectifs les plus importants pour l’OCI, c’est de combattre toutes sortes de violence faites aux femmes et de pouvoir offrir des opportunités de travail et d’affaires à celles-ci de tous les niveaux à travers la formation et le renforcement des capacités afin d’offrir des opportunités d’investissements dans les petites et moyennes entreprises pour que ces femmes-là soient indépendantes et autonomes, a précisé le secrétaire général de l’OCI, Hesham Youssef.

Amélioration du bien-être des femmes

Les résultats auxquels nous parviendrons au sorti de cette conservation contribueront, j’en suis sûre, à l’amélioration du bien-être des femmes, pensée de Laurence Ilboudo.

Autre point de cette conférence, c’est la nomination de la ministre de la femme Burkinabè comme présidente de la 7e conférence ministérielle de l’OCI.

A entendre la ministre burkinabè de la famille, le Burkina Faso est fier et honoré d’avoir pris la présidence de cette 7e conférence ministérielle. Elle va continuer en indiquant que < nous avons aujourd’hui le potentiel et la qualité. Il faudrait maintenant selon elle, amener plus de femmes à être autonomes et à prendre également conscience qu’elles sont elles-mêmes actrices dynamiques du développement.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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