Le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a organisé ce mardi 4 décembre 2018 à Ouagadougou, un déjeuner de presse dans le cadre  de la Semaine de l’industrie burkinabè (SIB) qui a déjà débuté hier 3 décembre et qui va se poursuivre jusqu’au 8 décembre prochain sous le thème: «stratégie nationale  d’industrialisation du Burkina Faso : quelle relance pour nos industries locales»

Le ministre du commerce, Harouna Kaboré

C’est dans cette soirée, précisément dans la chambre du commerce et d’industrie du Burkina, sis au centre-ville de Ouagadougou que le ministre du commerce a échangé avec les hommes de média ce mardi 4 décembre 2018.

Pour Harouna Kaboré, ministre du commerce et d’industrie du Burkina, le thème de la semaine de l’industrie burkinabè est d’une grande importance pour notre pays qui vient d’adopter une nouvelle stratégie nationale d’industrialisation, dont l’objectif majeur est de relancer ce secteur pilier de l’économie du Burkina.

S’approprier les nouvelles orientations

L’objectif principal, a-t-il ajouté, est de permettre à tous les acteurs ainsi que l’opinion publique, de s’approprier les nouvelles orientations et politiques du gouvernement en matière d’industrialisation dans notre pays à travers des actions de communication dont une émission télé-débat et un panel, une remise de matériels à des PMI, et une visite d’entreprise.

Il s’agira spécifiquement selon lui:

– de faire ressortir les objectifs, les impacts attendus de cette stratégie nationale de l’industrialisation;

– de mettre en exergue l’impérieuse nécessité de la transformation de nos matières premières agricoles, seule gage d’une sécurité alimentaire;

– encourager la population à consommer les produits locaux burkinabè transformés, etc.

La relance économique industriel se fera à travers une valorisation plus accrues de nos matières premières locales, rassure le ministre.

Régler les questions d’infrastructures

A en croire Harouna Kaboré, la Semaine de l’industrie burkinabè, d’un coût total de 128,050 milliards de francs CFA (hors plan, projet et programmes), elle se décline en cinq axes stratégiques, qui permettront de régler les problèmes d’infrastructures, de soutien à la création et au développement des unités industrielles de toute taille, d’améliorer le cadre juridique, institutionnel et organisationnel de l’appui à l’industrie et enfin de contribuer à l’amélioration de l’effort de financement du secteur.

Autre point relevé au cours des échanges, c’est le nouveau plan adopté et le lancement d’une Web TV dénommée MCIA tv qui va faciliter la communication au sein du ministère.

L’élaboration et l’adoption du Plan d’industrialisation accéléré, estimé à un coût global de 3 423 milliards FCFA, dont 823 milliards de FCFA pour les investissements dans les outils industriels de production et 2600 milliards de FCFA, dans les infrastructures de soutien,  excelle  dans trois filières porteuses que sont les filières bétail-viande, coton-textile, carrière et matériaux de construction, a martelé M. Harouna.

«Je reste convaincu qu’une industrialisation durable d notre économie ne saurait se réaliser que par la mise en place d’infrastructures de qualité et résilientes dans les secteurs porteurs notamment l’énergie, le transport et l’industrie manufacturière», assure le ministre  Harouna Kaboré.

Jean Konombo

Burkina Demain

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.