La présentation de la plateforme ce vendredi 7 décembre 2018 à Ouagadougou

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a procédé à un atelier de lancement de la sa plateforme numérique baptisée « Veenem anti-corruption » ce vendredi 7 décembre 2018 à Ouagadougou, dans le cadre de l’accès à l’information budgétaire et aux bonnes pratiques de lutte contre la corruption.

Réunis autour d’une même table en présence des hommes de médias, les responsables du REN-LAC a présenté ce 7 décembre 2018 à Ouagadougou, dans la salle des conférence de la direction générale de la coopération, sa nouvelle plateforme numérique pour palier un tant soit peu, en plus du numéro vert, la corruption grandissante au Burkina.

La présentation de la plateforme ce vendredi 7 décembre 2018 à Ouagadougou

La conception de la plateforme, désormais fonctionnelle pour le grand public, marque, selon Claude Wetta, secrétaire exécutif du REN-LAC, une étape importante dans la réalisation du projet du réseau qui est d’«accroître la participation citoyenne à la lutte contre la corruption et à la redevabilité publique à travers une plateforme d’information anti-corruption», tout en précisant que le projet ambitionne combler des déficits constatés en matière de lutte contre ces deux problèmes majeurs.

Claude Wetta, secrétaire exécutif du REN-LAC

La corruption fait toujours parler d’elle, vu l’insuffisance des mesures administratives en réponse aux cas de dénonciations et de saisines administrative, soutient M. Wetta

A l’écouter, la plateforme va développer trois fonctions essentielles. Il s’agit notamment de:

– faciliter les dénonciations de faits de corruption ;

– faciliter l’accès du citoyen burkinabè à l’information budgétaire ;

– promouvoir les bonnes pratiques en matière de lutte anti-corruption

L’interface, pense-t-il, dispose donc de portails variés permettant de disposer de tous les documents pertinents relatifs à la transparence budgétaire (textes de lois, politiques, codes…) et à la lutte anti-corruption.

Mauvaises prestations et cas de corruptions

Il faut dire que dans la plateforme, le secrétaire exécutif indique la fenêtre « Faire une dénonciation » donne la possibilité aux usagers des services publics dans les secteurs de la santé et de l’éducation de dénoncer les mauvaises prestations et les cas de corruption auxquels ils font régulièrement face.

En ce qui le concerne, cela facilitera l’interpellation de l’autorité politique en temps réel pour la prise de mesures urgentes et appropriées en vue de corriger les dysfonctionnements constatés sur le terrain.

De sorte à garantir l’anonymat des dénonciateurs

Conçue de sorte à garantir l’anonymat des dénonciateurs qui le souhaitent, ce site numérique offre aussi la possibilité à tout utilisateur qui désire s’inscrire comme observateur anti-corruption.

Et le rôle de ces dénonciateurs, a-t-il continué, sera d’alimenter régulièrement la plateforme via des articles de dénonciation avec des photos de l’acte ou avec des images d’illustration à l’appui.

A en croire le chargé de communication du REN-LAC, Rodrigue Arnaud Tagnan, lorsque quelqu’un fait une dénonciation, l’information sera retenue pour être vérifiée par les administrateurs avant d’être validée. Question  de s’assurer que l’information est belle et bien fondée.

 

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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