Le premier ministre Paul Kaba Thiéba et la Fédération nationale des acteurs des transports routiers du Burkina ( FNAT) ont eu une séance de travail ce mercredi 3 janvier 2019 dans la ville de Ouagadougou. Occasion pour les deux parties de faire l’état des lieux sur les engagements pris lors des rencontres passées.
C’était en présence des ministres de la communication, des transports et du commerce que le Premier ministre a reçu les acteurs du transport dans la salle de conférence de la primature ce jour 3 janvier 2019 à Ouagadougou.
«Nous avons passé en revue toutes nos préoccupations et il y a eu de grandes avancées. Le gouvernement était dans de bonnes dispositions», propos du secrétaire général de la FNAT, Bonaventure Kéré, au sortir de la rencontre avec le Premier ministre. De ses explications, ils ont eu des échanges fructueux, vu que les discussions ont été franches et sincères.
Le problème des transporteurs routiers voyageurs, selon Vincent Dabilgou, ministre des transports, est délicat et social parce qu’ils ont une dimension sociale très importante.
Le ministre Dabilgou parlera lui aussi d’une importante avancée sur certains points. Même si force est de reconnaitre que sur d’autres points, le gouvernement doit faire beaucoup d’efforts.
Rappel
Le 8 novembre 2018, faut-il le rappeler, chaque Burkinabè a reçu ce « coup de marteau » lorsque le gouvernement a décidé en conseil de ministre d’augmenter les prix du carburant. Craignant alors que les transporteurs augmentent aussi à leur tour le prix du transport, le gouvernement va prendre à cet effet, des engagements pour éviter toute augmentation.
Ce qui a d’ailleurs conduit les acteurs dudit secteur de rencontrer maintes fois les autorités pour trouver des solutions salvatrices à la situation. Voyant donc leur demande volée en éclat, les transporteurs avaient pris la décision d’aller en grève. Mais après avoir rencontré à nouveau le premier ministre et certains membres de son gouvernement, Bonaventure Kéré, secrétaire général de la FNAT a laissé entendre au sortir de la séance de travail, qu’ils reconsidéreront leur mot d’ordre.
Jean Konombo
Burkina Demain