Le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, a organisé ce lundi 7 janvier 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse sur le bilan de ses actions en 2018.
C’est dans la maison de l’entreprise, sise au centre de ville de Ouagadougou que le ministère du commerce a rencontré les journalistes, ce jour 7 janvier 2019, pour leur faire part du bilan 2018 de ses actions.
Le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Burkina avait décidé au préalable d’élaborer un programme d’actions prioritaires (PAP) adossé à quatre objectifs stratégiques parmi lesquels on pouvait retenir :
– Rendre le commerce plus dynamique ;
– Accroitre le potentiel du secteur porteur ;
– Faire de l’artisanat un secteur porteur encouragée par une promotion d’entreprises artisanales de référence ayant des effets d’entraînement ;
– Promouvoir des industries de transformation de nos produits locaux et stimuler la consommation.
Objectifs relevant du PNDES
Ces objectifs, faut-il le rappeler, s’intègrent dans les actions du Plan national de développement économique et social (PNDES) (2016-2020) dont l’objectif global est de « transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrices d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social».
En dépit des circonstances particulières difficiles qui ont prévalu en 2018, marquées entre autres par la précarité du contexte sécuritaire, les régulations budgétaires et la faiblesse des appuis budgétaires de la part des partenaires techniques et financiers, Harouna Kaboré, ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, laissera entendre qu’ils ont su faire preuve de détermination dans la réalisation des activités programmées, toute chose qui a permis d’engranger des résultats tangibles et forts appréciables.
21 188 entreprises formées
Au titre des réformes et actions transversales, l’action du département au cours de l’année 2018 a permis selon le ministre Kaboré, d’engranger par exemple des acquis comme l’appui-conseil et la formation de 21.188 entreprises, le renouvellement du protocole portant octroi de subvention pour l’organisation des éditions 2019, 2021 et 2023 des Journées agroalimentaires (JAAL) au profit de la Fédération des industries de l’agroalimentaire au Burkina (FIAB), l’opérationnalisation du nouveau dispositif de suivi de l’amélioration du climat des affaires articulé autour d’un comité de pilotage, de cinq sous-comités et d’un secrétariat technique.
Plan d’industrialisation accélérée
A l’en croire, l’année 2018 a connu l’élaboration et la validation de plusieurs documents de stratégies sous-sectoriels dont la stratégie nationale d’industrialisation et la stratégie d’incitation de la transformation locale de nos matières premières.
En outre, ajoute le ministre, « il y a aussi les trois filières porteuses de l’économie en l’occurrence le bétail-viande, le coton-textile, ainsi que les carrières et matériaux de construction qui émanent du Plan d’industrialisation accélérée (PIA) adopté en juillet 2018.
Pour ce qui est du financement particulier des Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites et moyennes industries (PMI), Harouna Kaboré dira que les réalisations nobles sont le financement de projets innovants de 1.18O.755.150 FCFA, la signature d’une convention de partenariat avec Orabank pour le financement des PME à hauteur de 5 milliards de FCFA au moins par an pendant 3 ans, etc.
Afin de promouvoir le commerce interne et externe du Burkina Faso à travers la contribution de la maitrise des couts des produits de consommation de base, « une étude de faisabilité a été réalisée en vue de la création d’une centrale d’achat des produits de grande consommation », confirme le ministre du commerce.
Comité interministériel installé
Par ailleurs, dans le cadre de la promotion de la consommation de nos produits locaux par l’application du mot d’ordre « consommons burkinabè», «un comité interministériel a été mis en place par arrêté conjoint n°2018/MCIA/MINEFID du 5 mars 2018 en vue de promouvoir les produits des filières de production agricole au Burkina Faso », a conclu Harouna Kaboré, ministre du commerce.
Jean Konombo
Burkina Demain
