20 architectes du Burkina ont prêté serment ce mercredi 9 janvier 2019 à Ouagadougou pour exprimer leur engagement à servir la nation.

C’est dans la salle d’audience n°1 du tribunal de grande instance de Ouagadougou que des architectes burkinabè ont prêté serment ce mercredi 9 janvier 2019.Au départ, 23 architectes devraient prêter à l’exercice. Mais, finalement, c’est 20 qui ont pu se présenter devant le juge.

Lourde responsabilité à assumer

«C’est le départ  d’une lourde responsabilité qui pèse désormais sur les épaules des prestataires», a déclaré Djirko Amadou, procureur du Faso auprès du tribunal de grande instance de Ouagadougou.

A l’entendre, le travail de ces architectes, serait la construction des bâtiments publics qui, dans leur ensemble recevront sans doute du monde après finition. Donc, ajoute-t-il,  il  faut que celui qui reçoit la tâche la fasse en respectant et exécutant avec probité les règles règlementaires et législatives prévues au Burkina Faso.

«Cette prestation fait partie des obligations de l’architecte», affirme Flavien Ouédraogo, président du conseil régional des architectes du Burkina.

Prêter serment à la justice, dira Flavien Ouédraogo, permettra au prestataire d’intégrer certains aspects de déontologie et d’éthique professionnelle tout au long de sa carrière.

Exemple de sanctions encourues par l’architecte

En cas de manquement, faut-il le souligner, trois types de sanctions peuvent peser sur l’architecte. En illustration, le procureur dit qu’ils peuvent être professionnellement en premier lieu  sanctionnés par la voix administrative. Deuxièmement, ils peuvent être civilement sanctionnés s’il y a écoulement d’un immeuble et que des victimes décident de le poursuivre en justice. Et, enfin, si suite à cet écoulement l’on enregistre des morts, ledit architecte peut être pénalement poursuivi.

Des exemples de sanction qui justifient à eux seuls la lourde charge que porteront ces architectes.En ce sens, Hassan Amidou Ouédraogo, un des prestataires a indiqué que la tâche est très rigoureuse. Il continue en indiquant qu’il faudrait que l’édifice que l’architecte conçoit soit vivable et puisse sécuriser tous les habitants.

Nicolas Bazié                                                                                

Burkina Demain

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