La jeunesse de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse, ce jeudi 10 janvier 2019 à Ouagadougou, dans l’optique d’échanger avec les journalistes sur le drame de Yirgou et sur la situation sécuritaire du Burkina Faso.

C’est au siège de l’UPC que la jeunesse de l’Union pour le progrès et le changement (UPC)    du parti en question, a rencontré les hommes de media ce jeudi 10 janvier 2019 à Ouagadougou.

Attaque de la communauté Peulh

Le 1er janvier 2019, alors que les Burkinabè entamaient le nouvel an et s’échangeaient les meilleurs vœux qui soient, des terroristes  ont fait irruption dans le village de Yirgou et y ont tué lâchement le chef et six autres personnes.

Suite à ces assassinats d’une rare cruauté, affirme Jean Nacoulma, responsable de l’union nationale des jeunes de l’UPC, des groupes d’individus ont attaqué la communauté peulh dans la localité et dans plusieurs d’autres villages environnant. D’où, la mort horrible de plusieurs personnes. Ce que Jean Nacoulma qualifiera de massacre de peulh par des kogl-wéogo locaux.

Des actions citoyennes

Mais la question de savoir si ces Kogl-wéogo devraient être supprimés, le responsable de la jeunesse du parti laisse entendre que du moment où ils mènent des actions citoyennes, il ne devrait pas avoir de problème à ce niveau.

Sécuriser les populations

A entendre Raogo A. Zoungrana, troisième secrétaire de l’UPC, si l’Etat arrive à bien sécuriser les populations, les Kogl-wéogo disparaîtrons sans aucun doute.

Force est de savoir que tout le monde veuille qu’il y ait lumière dans cette affaire.

Une marche-meeting

Dans ce cas, pour éviter que demain des gens ne soient pas tentés de se faire justice, de s’attaquer à de groupes de citoyens, sur la base de leur identité, le président de l’union des jeunes de l’UPC suggère alors que justice soit rendue. Il faut que les coupables soient arrêtés et condamnés à la hauteur de leur forfait, a-t-il ajouté.

Parlant de justice, la jeunesse de l’UPC dit que pour amener les autorités Burkinabè à prendre conscience de l’imminence du péril et à rendre justice aux personnes injustement tuées, elle prendra part à la marche-meeting initiée par le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés qui aura lieu le samedi 12 janvier prochain à Ouagadougou et à Dori.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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