Le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique a tenu, ce vendredi 11 janvier 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse pour tenir informer l’opinion publique de certains développements dans le milieu de la conservation de la nature.
Pour présenter des peaux d’animaux sauvages protégés saisies par des agents de la direction des opérations du ministère de l’environnement le 17 décembre dernier, ledit ministère a rencontré les hommes de media ce vendredi 11 janvier 2019 à Ouagadougou.
Selon Sibidou Sina, secrétaire général du ministère de l’environnement, les deux présumés trafiquants qui ont tenté sans succès de commercialiser les cinq peaux de grands félins sont Burkinabè. Il va indiquer qu’il s’agit de deux peaux de lion, une espèce partiellement protégée et menacée d’extinction, et de trois peaux de panthère, espèce intégralement protégée.
Selon les formations, souligne le secrétaire général, ces peaux prévues pour être commercialisées proviennent du complexe WAP (W-Arly-Pendjari), reparti sur le Burkina, le Benin et le Niger.
« Il est à craindre que les différents trafics, dont celui de la faune, s’y développent » ajoutera-t-il
Selon son propos, en dehors de la loi burkinabè, il y a des règlementations au plan international qui protègent ces espèces. Donc, pour lui, ces présumés trafiquants en collaboration avec des braconniers devraient subir les rigueurs de la justice puisque les animaux qu’ils tuent sont protégés par la loi.
A en croire le directeur général des eaux et forêts, Paul Djiguemdé, en matière de protection de ressources forestières et fauniques, il y a des peines en la matière qui sont prévues.
En rappelle, selon la loi N° 003 – 2011/AN du 5 avril 2011 portant code forestier au Burkina Faso, ces délinquants saisis encourent une peine de prison de 1 à 5 ans et une amende pouvant atteindre 5 millions de francs de FCFA.
« Ces gens chassent surtout ces animaux juste pour des trophées a avancé le directeur général.
A écouter M. Djiguemdé, 1 safari lion peut couter au minimum 10 millions de francs CFA. Il convient alors de dire que si ces deux lions étaient tués suivant les normes, l’on aurait bénéficié de 30 à 40 millions de francs CFA.
Nicolas Bazié
Burkina Demain