Le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique a clôturé son atelier sur la revue du programme budgétaire des ressources forestières et fauniques, ce mardi 15 janvier 2019 à Ouagadougou.
Débuté depuis hier dans la capitale burkinabè, l’atelier sur le bilan du programme forestier et faunique a pris fin dans la matinée de ce 15 janvier 2019.
« Il a été adopté en 2015 que l’on passe du budget objet au budget programme en 2017, et le basculement total de cette initiative devrait être fait en cette année 2019 », déclare le directeur général des eaux et forêts, Paul Djiguemdé.
Gouvernance financière basée 3 piliers
Ce nouveau cadre prône une gouvernance financière de l’Etat fondée sur trois piliers à savoir : une nouvelle concertation du budget de l’Etat, une nouvelle culture de la responsabilité et de la performance, une transparence des comptes publics et de l’action de l’Etat, a affirmé le secrétaire général du ministère de l’environnement, Sibidou Sina.
Il continue en indiquant que son opérationnalisation au sein du ministère de l’environnement s’est traduite par la création de quatre (4) programmes opérationnels.
Réhabiliter les forêts
Dans la même démarche, le directeur général des eaux et forêts, Paul Djiguemdé, va laisser entendre que si l’on arrive à récupérer des terres dégradées, il sera possible alors de réhabiliter encore les forêts et par conséquent aboutir à une gestion durable.
Il faut rappeler que le secteur forestier contribue à 7,8% du PIB et plus de 90% des besoins du pays en énergie domestique sont couvert par le bois.
Sources d’emplois et de revenus importants
Un secteur que le secrétaire général juge comme une source d’emplois et de revenus importants en particulier pour les plus pauvres et les femmes.
Quant aux ressources fauniques, elles participent à l’amélioration des conditions socio-économique des populations à travers la création d’emplois directs et indirects ainsi que la génération d’importantes recettes annuelle au profit de tous les acteurs, ajoutera-il.
Nicolas Bazié
Burkina Demain