Les secrétaires généraux du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ont tenu ce 19 janvier 2019 à Ouagadougou, une assemblée générale pour faire une rétrospective de l’année 2018 et de mieux scruter l’avenir, sans doute les élections de 2020.
En présence du président du CDP, Eddie Komboigo, tous les secrétaires généraux des 45 provinces de l’ex-parti au pouvoir, le CDP, ont répondu présent à l’assemblée générale de ce samedi 19 janvier 2019 à Ouagadougou.
Panoplie de problèmes
L’année 2018 pour Eddie Komboigo, président du CDP, s’est éteinte avec tout ce que l’on a pu constater. Il va par exemple citer la division des Burkinabè accompagnée d’attaques terroristes, les difficultés du secteur privé avec notamment la fermeture et la délocalisation de certaines entreprises, le manque d’entente entre gouvernement et fonctionnaires qui a débouché à plus de 270 jours de grèves sur le territoire national.
Une panoplie de problèmes qui amènent M. Komboigo à se poser cette question : Comment peut-on développer un pays avec autant de grèves ?
Préparer 2020
«L’année 2019 est alors une année de combativité, de paix et de cohésion. Car, c’est maintenant qu’il faut préparer 2020 tout en montant les escaliers deux à deux, traverser les campagnes et les provinces pour montrer que seul le CDP peut apporter son offre politique pour le bien-être des Burkinabè et c’est lui qui est le seul grand parti qui a une grande expérience. Elle sera donc difficile cette année-là. Car nous avons l’adversaire devant nous », affirme Eddie Kombiogo.
Pour ce qui est de la démission du premier ministre Paul Kaba Thiéba et son gouvernement, le président Eddie Kombiogo dit qu’elle est salutaire parce que pour lui, quand on n’arrive pas à trouver des solutions il faut lâcher les baguettes.
Nicolas Bazié
Burkina Demain