Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) a organisé, en collaboration avec le Bureau international du travail, ce mardi 29 janvier 2019 à Ouagadougou, une session de formation sur le dialogue social, les techniques de négociation et de gestion des crises.
Présidée par le Premier ministre Marie Joseph Christophe Dabiré, cette session vise à veiller à une meilleure cohésion sociale indispensable pour une union sacrée en vue de triompher du péril terroriste.
Les problèmes sociaux
Le Haut conseil permet en tant que pendant de l’arbre à palabre, de puiser dans les ressorts historiques et culturels de nos sociétés pour promouvoir un climat politique et social stable, favorable à l’émergence d’une culture du dialogue en vue de trouver un consensus sur les problèmes sociaux qui éclatent dans le monde du travail et dans la société.
La formation pour le président du HCDS, le Pr Domba Jean-Marc Palm, va permettre de renforcer les connaissances en médiation sociale, d’harmoniser les points de vue, et de faire converger les différentes compétences.
Les conflits sociaux et les crises multiples que connait le Burkina Faso actuellement interpellent, chacun sur la nécessité à opter pour une véritable cohésion sociale, laisse entendre Christophe Dabiré, premier ministre, chef du gouvernement.
Apaiser le climat social
Selon le propos du premier ministre, l’apaisement du climat social à travers des mécanismes de préventions et de solutions consensuelles nées à la concertation avec les acteurs sont les gages d’une paix durable, propice à une croissance économique créatrice de progrès.
En ce sens, le représentant du Bureau international du travail, Issiaka Ilboudo, dira que cela nécessite beaucoup de sacrifices, car pour une cohésion durable, il faudra créer un minimum de consensus non seulement sur des orientations mais aussi et surtout sur des conditions de mise en œuvre de celles-ci.
Nicolas Bazié
Burkina Demain
