Dans le cadre de la lutte pour la justice, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a tenu, ce 1er février 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse, pour rappeler au gouvernement les massacres survenus à Yirgou il y a environ un (1) mois pour que justice soit rendue aux victimes. Face aux hommes de média ce matin, le CISC a réaffirmé son engagement sur cette question.

Pour Daouda Diallo, porte-parole du collectif contre l’impunité et stigmatisation des communautés, c’est sur la base de simples suspicions et de fausses accusations, qu’après la mort du chef de Yirgou, les groupes d’auto-défense, Koglwéogos avec certains villageois de la zone, ont attaqué une vingtaine de village et ont perpétré des massacres sur les membres de la communauté peulh pendant trois jours, c’est-à-dire le 1er, le O2 et le 03 janvier 2019.

Mais pourquoi le chef a été tué ? Pourquoi les koglwéogos Peulh qui ont aidé à pourchasser les criminels ont été tués ?

Des interrogations qui portent à croire que le massacre a été planifié, « ce qui est très grave », affirme Daouda Diallo.

 

« Si aujourd’hui on passe à de simples violences au stade de génocide, c’est parce que les dirigeants d’hier ou d’aujourd’hui de ce pays, sont eux-mêmes complices des exactions de meurt qui prennent de plus en plus de l’ampleur. Mais l’histoire jugera tout le monde », a laissé entendre le président du Collectif, Hassan Barry.

Il va donc avertir  tout en martelant que si le génocide de Yirgou n’est pas géré dans les plus brefs délais, tous les commanditaires, les complices et même la chaine de commandement de la sécurité, de la défense et de l’administration territoriale répondront devant la justice pour crime contre l’humanité et pour non-assistance à personnes en danger.

Les préoccupations du CISC dans cette affaire sont donc claires : c’est l’urgence de la justice, la persistance de non droit autour de la commune de Barsalgo et la communication des vrais chiffrn ,,es des victimes.

En rappel, ce massacre macabre a coûté la vie à 210 personnes.

Jean Konombo

Burkina Demain

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