Le chef d’état-major général des armées, Moise Minoungou, a procédé dans la matinée de ce 1er février 2019 à Ouagadougou, à une signature d’accord de jumelage entre les Forces armées nationales burkinabè (FAN) et la Garde nationale du district de Columbia. Cet acte rentre dans le cadre de la lutte contre les attaques terroristes à n’en pas finir un partout sur le territoire burkinabè.
Cet accord de coopération militaire entre les Forces armées nationales (FAN) et la Garde nationale du District de Columbia, a été signée par l’ambassadeur des USA au Burkina, Andrew Young et le chef d’état-major général des armées, Moise Minoungou, en cette matinée du 1er février 2019.
A entendre l’Ambassadeur du pays de l’oncle Sam, le Burkina Faso a atteint un niveau record avec près de 100 millions de dollars, soit environ 58 milliards de francs CFA alloués à 20 programmes d’équipements militaires déjà en cours et à venir. Et parmi ces programmes, il y a la formation des militaires, de véhicules adéquats et de matériels nécessaires, pour lutter contre les engins explosifs improvisés.
Le coût global de ces équipements s’élève à 46 millions de dollars, soit 27 milliards de francs CFA. Et parmi les pays du G5 Sahel, c’est le Burkina qui va bénéficier de la plus importante part du financement américain, a confié Andrew Young.
Ces deux entités (BF et USA), selon le chef d’Etat-major général des armées, accomplissent la même mission de défense nationale et partagent un destin commun à savoir celui d’être au service de la paix nationale et mondiale.
Le jumelage, dira-t-il, est alors un puissant instrument de réalisation de ce destin commun.
Le souhait du Général Minoungou est de voir les relations de coopération entre les FAN et la GN du district de Columbia, se raffermir d’année en année pour le bonheur des personnels desdites entités afin que chaque partie puisse en tirer le meilleur parti.
Nicolas Bazié
Burkina Demain