L’archidiocèse de Ouagadougou a respecté, avec ses fidèles chrétiens de la conférence épiscopale Burkina-Niger, la coopération religieuse de Chambéry et la famille de feu Monseigneur Thevenoud en France, le traditionnel pèlerinage annuel de Yagma, ce dimanche 3 février 2019.
C’est autour de la maman du ciel (vierge Marie) que les fidèles ont honoré la mémoire des grandes figures qui marqué l’histoire dans la foi chrétienne, ce 3 janvier, sous le thème : « Avec nos familles, célébrons la mémoire des pionniers de notre église-famille de Dieu à Ouagadougou ».
« Nous sommes venus rencontrer Jésus, fils de Marie, l’adorer et lui présenter nos supplications qui sont la prière pour ceux qui sont là, pour l’église elle-même et pour le Burkina Faso qui a tant besoin de nos prières en matière de réconciliation, de justice et de paix », déclare le cardinal Philippe Ouédraogo de Ouagadougou.
Pour lui, ce pèlerinage est le plus grand rassemblement de l’église famille de Dieu dans l’année.
Et comme à l’accoutumée, les pèlerins ont de prime à bord célébré la messe dominicale. Une messe au cours de laquelle, Monseigneur Philippe Balo de la France, a exhorté les hommes à cultiver le vivre ensemble, la fraternité qui dépasse les frontières et surtout l’amour, car Dieu est amour.
Autre point abordé au cours de ce pèlerinage, c’est la sécurité nationale. A la fin de la rencontre des évêques du Burkina les 14 et 18 janvier derniers, il est ressorti que la sécurité des biens et des personnes est mise à mal au Burkina. Ces évêques disent exprimer leur douleur et leur compassion face à cette ‘’calamité’’. Par conséquent, ils regrettent et condamnent fermement les tristes évènements survenus à Toéni et à Yirgou le mois passé.
« Aucune raison ne peut justifier la destruction. Donc nous lançons un appel à tous et à chacun pour que soient sauvegardées pendant qu’il encore temps les valeurs humaines inaliénables de fraternité, d’entente, de solidarité, de pardon, de paix et d’amour mutuel en vue de préserver la cohésion sociale sans laquelle aucun développement n’est possible », ont-ils dit.
Nicolas Bazié
Burkina Demain