Dans la soirée de ce mardi 12 février 2019 à Ouagadougou, les membres, les partisans et sympathisants de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont présenté leurs vœux les meilleurs au président du parti, Zéphirin Diabré.
«C’est avec une grande et sincère émotion qu’il me plait ici de vous remercier pour la qualité, la profondeur et la finesse des vœux multiformes que vous venez tous de formuler à mon endroit et à celui de notre grand parti», déclare Zéphirin Diabré, président de l’UPC.
Quand le moment est venu d’aborder la situation nationale du pays, Zéphirin Diabré laissera entendre que l’année 2018 a été une mauvaise année pour le Burkina, car l’insécurité est allée grandissante jusqu’au point où les terroristes ont multiplié leurs attaques meurtrières et se comportent même comme en terrain conquis.
Pour lui, ils ont malheureusement élargi leurs zones d’actions, au point que la question aujourd’hui n’est plus de savoir où ils sont, mais ils ne sont pas.
Pour ce qui est de la corruption, M. Diabré affirme qu’elle s’est aggravée, aux dires mêmes de l’Autorité supérieure du contrôle de l’Etat. Et nos dirigeants ne se cachent même plus pour étaler le luxe tapageur de leurs trains de vie ou leurs châteaux bâtis durant leurs mandats.
Vu que le pays allait et va de mal en pis, le président du Faso Roch Kaboré a renouvelé le gouvernement le mois passé. Mais Zéphirin trouve que « la solution n’est pas de limoger un incompétent. La meilleure solution, c’est de ne pas le nommé ».
« A l’heure actuelle nous avons besoin d’un homme sans ennemis pour diriger la nation, un homme capable en 2020 et cet homme est sans doute Zéphirin Diabré», a conclu Rabi Yaméogo, secrétaire général de l’UPC.
Nicolas Bazié
Burkina Demain