Les fonctionnaires de haut niveau du processus de Rabat ou du dialogue euro-africain, a, dans la soirée de ce mercredi 13 février 2019, clôturé, par une conférence de presse, sa réunion, qui a débuté depuis hier à Ouagadougou. Cette réunion s’est tenue dans le sens de la migration et le développement dans les pays africains.
Dans le cadre du projet de soutien au dialogue Afrique-UE sur la migration et la mobilité, les ‘’grosses têtes’’ du processus de Rabat, en conclave depuis le mardi 12 passé, ont clos leur réunion ce 13 février 2019.
Les résultats des travaux de cette réunion, à en croire l’ambassadeur/chef des services des affaires internationales et européennes, par ailleurs ministre de l’intérieur français, Jean-Marie Bruno, sont très satisfaisants. Car, « nous sommes arrivés à faire des discussions cordiales dans un esprit de confiance.
Ce projet est en effet, confie-t-il, indispensable pour ce qui est du défi migratoire, aujourd’hui une préoccupation de tous dans les sociétés.
«Nous devons faire en sorte que les migrations soient sures, ordonnées et régulières », tel est le vœu de Jean-Marie Bruno.
A écouter Jean-Luc Bodson, envoyé spécial pour l’asile et les migrations du royaume de Belgique, la migration des jeunes africains vers l’Europe est un problème sérieux auquel il faut s’attaquer.
La responsabilité donc de ce processus est d’aboutir à des solutions concrètes sur le terrain, a-t-il dit.
«Il est temps pour la jeunesse africaine de rester sur place », lâche le commissaire de la CEDEAO chargé du département du commerce, de la douane et de la libre circulation.
En rappel, ce projet est mis en œuvre par International center for migration policy developpment (ICMPD) ou Centre international pour le développement de la politique migratoire, et financé par l’Union Européenne (UE).
Jean Konombo
Burkina Demain