L’Observateur Paalga, la doyenne de la presse, avait abordé le sujet il y a quelques jours, dans la célèbre rubrique ‘’Commentons l’actualité ‘’soulignant le risque que courait le pouvoir burkinabè en n’accédant pas aux demandes d’évacuation du Général Djibrill Bassolé en vue de bénéficier de soins plus appropriés. Apparemment le ‘’S.O.S’’de L’Ob’s a été entendu par l’exécutif qui annoncé ce jeudi l’évacuation en Tunisie de l’ ex-chef de la diplomatie burkinabè, accusé dans le putsch manqué du 16 septembre 2015.
« Le général Djibril Bassolé a été évacué mercredi en Tunisie pour des raisons sanitaires », a indiqué dans un communiqué le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou qui y assure que cela participe de « la volonté du gouvernement de veiller au respect du droit des personnes accusées », « afin que chaque accusé puisse répondre de ses actes et de participer ainsi à la pleine et entière manifestation de la vérité ».
Accusé d’être l’un des cerveaux du putsch du 16 septembre 2015, Djibrill Bassolé (62 ans) bénéficiait depuis plusieurs mois d’une liberté provisoire mais en résidence surveillée.
Plaidant non coupable lors de ses comparutions en décembre 2018 et en début janvier 2019, le Général Bassolé a rejeté les accusations portées contre lui, à savoir « trahison, complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures »
Par ailleurs, le procès du putsch a suspendu ce jeudi et ne reprendra que lundi suite à la demande des avocats du Général Gilbert Diendéré qui ont assuré que leur client ne se sentait pas.
Ousmane Bichara
Burkina Demain