Pour marquer les 100 ans du Burkina Faso, l’ex-colonie de la Haute Volta, supprimée en 1932, reconstituée en 1947 et indépendante en 1960 ; un colloque scientifique s’est ouvert ce 9 mars 2019 à l’université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo, avec la présence des plus hautes autorités du pays.
Le président du Faso, Roch Marc Kaboré a pris part, ce 9 mars 2019, à la cérémonie inaugurale du colloque scientifique marquant le centenaire du Burkina Faso, ex-colonie de la Haute Volta. Créée en 1919, cette ex-colonie, faut-il le rappeler, a été supprimée en 1932, reconstituée en 1947 et est devenue indépendante en 1960.
‘’Il est temps pour les Burkinabè de s’approprier leur histoire parce qu’il n’y a pas d’avenir dans un pays si cet avenir n’est pas fondé sur l’histoire et les leçons’’, a indiqué le président Kaboré au cours de cette communication assurée par Jean Marc Palm, directeur de recherche à la retraite.
A entendre M. Palm, l’Etat burkinabè aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une reproduction de l’organisation administrative, judiciaire et militaire de l’ancienne métropole. Et de s’interroger la responsabilité de la classe politique et des idéologues qui ont contribué à façonner l’esprit de la jeunesse gagnée par le désespoir et l’incertitude du lendemain. Avant de préconiser ce qu’il qualifie de «choc psychologique pour drainer toutes les énergies vers la transformation de notre pays».
Des historiens français spécialistes du Burkina Faso et de la Haute-Volta participent au colloque historique du cinquantenaire du pays des Hommes intègres.
Christian Tas
Burkina Demain