Pour les démocrates algériens et d’ailleurs, les nouvelles en provenance d’Alger sont bonnes. Sur la sellette et conspué  dans la rue pendant plusieurs semaines pour l’annonce de sa candidature à un cinquième mandat présidentiel, Abdelaziz Bouteflika dit avoir renoncé à ce cinquième mandat et annonce une conférence nationale inclusive et indépendante devant déboucher sur une nouvelle Constitution. Mais, que devient la présidentielle du 18 avril et Bouteflika lui-même dans ce processus ?

Dans un message du président  Abdelaziz Bouteflika à la nation algérienne et publié par l’agence officielle APS, le chef de l’Etat a précisé ce lundi 11 mars  que la présidentielle aura lieu «dans le prolongement» d’une conférence nationale» chargée de réformer le système politique et d’élaborer un projet de Constitution d’ici fin 2019. Bouteflika s’engage  «à remettre les charges et les prérogatives de président de la République au successeur que le peuple algérien aura librement élu». Et d’indiquer implicitement qu’il restera chef de l’État à l’expiration de son mandat le 28 avril 2019.

«Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle République», a coupé court  Abdelaziz Bouteflika dans le message.

En poste depuis 1999 président Bouteflika a regagné Alger dimanche, à l’issue de deux semaines d’hospitalisation en Suisse pour des «examens médicaux». Bouteflika est-il sincère ou veut-il gagner du temps face la rue ? Il est encore très tôt d’y apporter des éléments de réponse. Wait and See, nous recommandent les Anglais

Ousmane Bichara

Burkina Demain

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