Sur la question de la lutte contre le franc CFA qui reste d’actualité avec notamment les acteurs de la société civile aux avant-postes ; il faudra compter aussi avec les parlementaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui étaient réunis à Dakar, dans la capitale sénégalaise et ont aussi leur approche.
Pour les parlementaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui étaient réunis en session à Dakar, la brûlante question de suppression du franc CFA peut trouver solution dans la mise en œuvre de l’ambitieux projet régional de monnaie unique de la zone CEDEAO à bonne date, c’est-à-dire 2020.
Mais, conscients des divergences entre dirigeants politiques sur la question, ce qui rend problématique le respect de l’échéance de 2020, les parlementaires de la CEDEAO ont adopté une résolution demandant avec instance aux chefs d’Etat de prendre une position ferme pour le respect de l’échéance de 2020. C’est donc un front parlementaire qui s’est ouvert à Dakar contre le franc CFA.
«Il est temps que nos chefs d’Etat cessent d’être des sous-préfets de la France car la monnaie est un attribut de souveraineté et sa création relève d’un acte hautement politique», martèlera sur sa page Facebook le député sankariste burkinabè, Alexandre Sankara, qui était de la rencontre parlementaire de Dakar. Reste maintenant à savoir si les recommandations seront suivies à la lettre par les dirigeants de la région.
Nicolas Bazié
Burkina Demain