Béatrice Marie Simporé a dédicacé ce samedi 16 mars 2019 à Ouagadougou, son essai intitulé «Les arbres de la savane et nous» Tome II. Financé par le programme de microfinance du Fonds de l’environnement mondial (FEM), de son début jusqu’à sa finition, l’œuvre de Mme Simporé a été présentée aux hommes de média ce 16 mars 2019.
Le coordinateur par intérim du programme de microfinance du FEM, Noel Compaoré apprécie «Nous avons mesuré l’impact que ce livre aura et c’est pourquoi d’ailleurs nous avons décidé de financer sa diffusion». Dans l’ouvrage, il est question de l’utilité inimaginable que les arbres ont dans la vie même de l’être humain.
Elle a par exemple énuméré des arbres, en l’occurrence le néré, dont les graines servent à faire le ‘’Soumbala’’ en langue Dioula ou le ‘’Kaolgo’’ en mooré, le résinier, le Sclerocarya birrea communément appelé en langue gourounsi ‘’Banlou’’ ou ‘’ Noabga’’ en mooré, etc.
«Nos petites actions contribuent à l’amélioration de l’environnement mondial».
C’est plus d’une dizaine d’espèces végétales avec leurs noms scientifiques et utilités confondues qui ont été présentées dans l’essai. En ces termes, l’auteur dira que l’objectif qu’elle vise à travers son livre est d’amener les enfants et même les grandes personnes, à reconsidérer les espèces végétales au lieu de les couper puisque selon elle, certaines sont en voie d’extinction.
Au coordinateur du FEM d’ajouter : «Nos petites actions contribuent à l’amélioration de l’environnement mondial». Elle a aussi indiqué que le contenu de l’ouvrage en question peut être utile pour les élèves quand on sait qu’ils n’ont pas assez de connaissances sur l’importance de certains arbres.
Encouragements du MENA, Accompagnement du ministère de l’environnement
Pour cet ouvrage de grande utilité, Béatrice Simporé a eu les encouragements du ministère de l’éducation et l’accompagnement du ministère de l’environnement pour la réalisation du livre.
En rappel, l’auteur avait au préalable, intitulé l’essai ‘’Quand les arbres parlent aux enfants’’.
Un titre que les patrons du FEM qualifieront de mystique et propose ‘’Les enfants et les arbres de la savane’’. Mais celui qui est sur le marché ou à la librairie soutenu par le BBDA, est intitulé ‘’Les arbres de la savane et nous’’ avec le même contenu.
Nicolas Bazié
Burkina Demain