Les membres du Réseau des spécialistes en communication pour l’ARREC, posant avec les officiels dont le président Pr. Honoré Bogler

Régulation régionale de l’électricité de la CEDEAO

Le Réseau des spécialistes en communication pour l’ARREC est né

A la faveur d’un atelier animé les 19 et 20 mars 2019 à Tutu Akwapem (près d’Accra au Ghana) à l’initiative de l’Autorité de régulation régionale de l’électricité de la CEDEAO (ARREC), un réseau des spécialistes en communication pour l’ARREC a été porté sur les fonts baptismaux. Cet atelier a également été l’occasion de clarification des résultats attendus des membres du réseau naissant.

Les membres du Réseau des spécialistes en communication pour l’ARREC, posant avec les officiels dont le président Pr. Honoré Bogler

La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été marquée par le discours du Président de l’ARREC, Pr Honoré Bogler. Celui-ci a justifié le bien-fondé de la mise en place ce 20 mars 2019, du réseau des spécialistes en communication pour l’ARREC par le fait que « le métier de régulation en Afrique est un nouveau métier » qui mérite d’être expliqué afin de susciter la nécessaire adhésion de l’ensemble des acteurs (populations et autorités publiques notamment) de l’électricité au sein de l’espace CEDEAO. Au-delà, ce réseau est voulu pour satisfaire à un « besoin de mutualisation » des moyens et de « coordination des efforts » en matière de communication.

Le Pr Bogler a précisé ces éléments de justification devant les responsables de la communication des instances nationales ouest-africaines de régulation de l’électricité. Ces responsables de la communication ont également été éclairés sur les bénéfices qu’ils peuvent bien tirer de l’existence opérationnelle du réseau. En effet, ce réseau permettra de « mettre tous les régulateurs au même niveau d’information dans leur domaine d’activités », d’assurer « un large écho des actions de régulation dans la sous-région » et « une plus large dissémination des informations venant de l’ARREC vers les régulateurs nationaux et inversement, des régulateurs nationaux vers l’ARREC ».

Mais pour qu’il en soit ainsi, il est attendu des membres du réseau plusieurs démarches et actions. Ils sont notamment invités à contribuer à la visibilité de l’ARREC dans les différents pays pour lui permettre d’atteindre ses objectifs ; à favoriser une compréhension des réglementations édictées par l’ARREC ; à favoriser une bonne compréhension des opportunités du marché régional d’électricité ; à contribuer à la sensibilisation des acteurs et des parties prenantes que sont les hommes politiques, les clients immédiats (achats en gros, transport) et les investisseurs qui doivent être au courant de l’existence de l’ARREC pour faciliter les transactions au niveau sous régional.

A la fin de l’atelier de 48 heures, le Pr Honoré Bogler a vivement émis le souhait que le réseau naissant « grandisse et qu’il se raffermisse avec le temps dans l’intérêt de la régulation de l’électricité ». De l’avis du Pr Bogler, ce réseau est une instance dont les résultats des actions doivent bénéficier à tous les régulateurs de la sous-région ouest-africaine car, précise-t-il, « nous sommes engagés sur le combat d’une meilleure gouvernance de notre secteur de l’électricité. »

Fulbert Paré

Source : Direction de la Communication de l’ARSE

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